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Guaino (UMP): oui à l'entrée de l'Etat dans Alstom et à la réforme du rail

Le député UMP Henri Guaino à l'Assemblée Nationale, le 3 juin 2014 à Paris [Francois Guillot / AFP] Le député UMP Henri Guaino à l'Assemblée Nationale, le 3 juin 2014 à Paris [Francois Guillot / AFP]

Le député UMP Henri Guaino a approuvé lundi deux décisions du gouvernement, l'entrée de l'Etat au capital d'Alstom et la réforme ferroviaire qu'il votera mardi.

Sur RTL, celui qui fut la plume de Nicolas Sarkozy a jugé, dans le dossier du consortium Alstom, que l'Etat - qui doit entrer à hauteur de 20% - s'était "donné des moyens d'agir" et "a eu raison de le faire".

"L'Etat ne pouvait pas se désintéresser de cette affaire", a jugé l’élu des Yvelines, vu "sa responsabilité dans le maintien de notre système productif".

"On paye là le prix de beaucoup d'erreurs des décennies précédentes", selon le député d'opposition. Il a cependant jugé que "l'Etat avait déjà fait son devoir quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'économie", en 2005, Bouygues entrant au capital du groupe français.

"On a laissé démanteler notre système productif", a déploré M. Guaino. "A une époque, on pensait que tous les groupes devaient se recentrer sur une seule activité, or il y a des métiers qui ne peuvent pas vivre tout seuls dans la jungle économique actuelle".

Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a donc eu raison de se battre ? "Oui, il a eu raison", a estimé le responsable sarkozyste. "Il y a un enjeu économique, un enjeu de maîtrise des technologies" et aussi "pour notre culture d'ingénieurs" que "nous avons mis 200 ans à construire".

"Si toutes nos entreprises d'ingénieurs sont dirigées par des étrangers, elle va devenir une sous-culture", selon lui.

Henri Guaino a par ailleurs "décidé de voter oui" à la réforme ferroviaire qui regroupe notamment les activités réseau (RFF) et exploitation (SNCF).

Il a jugé que la réforme de 1997 séparant les deux branches "a échoué", car "RFF d'un côté et SNCF de l'autre, ne se parlent plus, ne se coordonnent plus suffisamment".

"Là, on fait un petit pas dans le sens inverse, ce n'est pas assez", mais "c'est un pas dans la bonne direction, je vais donc l'approuver".

"L'opposition, ça doit être constructif", selon le député qui juge logique de dire oui "quand la majorité va dans une direction dans laquelle nous avions commencé à aller".

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