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À la «colère» de Valls, Hollande répond que «chacun doit être à sa tâche»

À six mois de la présidentielle, le couple exécutif semble se fissurer un peu plus encore. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Le Monde affirme que Manuel Valls aurait évoqué sa «colère» personnelle et la «honte» ressentie par les militants socialistes à la lecture d'«Un président ne devrait pas dire ça», le livre-confessions de François Hollande. Interrogé ce samedi 29 octobre, le chef de l'Etat a souligné que «chacun (devait) être à sa tâche».

«Chacun doit être à sa tâche, moi je suis à la mienne, le Premier ministre aussi et nous devons régler les grands sujets qui préoccupent les Français», a déclaré le président de la République en marge d'une visite au centre d'accueil et d'orientation (CAO) de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire).

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«Nous les voyons, la lutte contre le chômage, nous avons de premiers résultats, nous le voyons avec la sécurité, elle est nécessaire, nous avons répondu aux inquiétudes et à la colère des policiers. Et puis il y a aussi ces questions de réfugiés, de démantèlement du camp de Calais», a-t-il cité en exemple.

«Moi je n'ai pas d'autre préoccupation»

«Voilà les sujets, et le reste, ce sont des commentaires qui ne peuvent pas s'ajouter à des commentaires. Il y a trop à faire. C'est trop important de diriger le pays en ce moment, et moi je n'ai pas d'autre préoccupation», a encore lâché le chef de l'Etat.

Dans des propos qu'il aurait tenus dans l'avion qui le conduisait jeudi à Bordeaux et rapportés par Le Monde daté de samedi, Valls a évoqué sa «colère» personnelle et une «honte» ressentie par les militants socialistes à la lecture d'«Un président ne devrait pas dire ça», livre des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans lequel François Hollande multiplie les confidences sur son quinquennat.

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