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NKM est issue d'une famille très politisée. [© JOEL SAGET / AFP]

Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait intégrer le gouvernement d'Edouard Philippe. Son programme, qui laisse une grande place à l'écologie et à l'économie numérique, n'est pas étranger à son parcours.

Famille et études

La candidate à la primaire est née le 14 mai 1973 dans le XVe arrondissement de Paris dans une famille très politique. En effet, son père François a été maire de Sèvres (1995-2014) et conseiller général des Hauts-de-Seine (2006-2015). Jacques, son grand-père, a représenté la France en tant qu'ambassadeur aux Etats-Unis (1972-1977), avant d'être élu maire de Saint Nom-la-Bretèche (1977-1994). Enfin, son arrière-grand-père André Morizet a été l'un des membres fondateurs du PCF. Il a également occupé le poste de Sénateur de la Seine (1927-1942).

Nathalie Kosciusko-Morizet a effectué ses études au lycée Vernant de Sèvres et au lycée privé catholique Centre Madeleine-Daniélou de Rueil-Malmaison. Après un bac S, elle s'est dirigée vers une classe préparatoire scientifique, pour intégrer l'Ecole polytechnique, en 1992. Son frère, Pierre Kosciusko-Morizet est également une figure connue puisqu'il est le fondateur du site de vente en ligne Priceminister.com.

Débuts dans la sphère publique

En 1997, NKM occupe plusieurs postes en tant qu'agent contractuel, au Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie ou au secrétariat d'Etat au commerce extérieur. Elle s'engage également dans la fondation Concorde, où elle participe à un groupe de réflexion chargé d'élaborer le programme de Jacques Chirac en vue de la présidentielle de 2002.

A lire aussi : Primaire de la droite : le programme de NKM

Après la victoire de la droite, elle occupe plusieurs postes à responsabilité dans le gouvernement, en tant que directrice de cabinet adjointe de Roselyne Bachelot au ministère de l'Ecologie, ou encore comme conseillère technique en Ecologie et développement durable auprès de Jean-Pierre Raffarin, à Matignon.

Sa carrière politique s'accélère quand, en 2002, elle s'engage auprès de Pierre-André Wiltzer, réélu député de l'Essonne, dont elle est la suppléante. Lorsque ce dernier est nommé ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, Nathalie Kosciusko-Morizet le remplace et devient à son tour députée.

Parcours politique

En 2007, NKM est officiellement candidate puis élue au poste de députée qu'elle occupait en remplacement de Pierre-André Wiltzer, avant de prendre la mairie de Longjumeau (2008-2013). Elle obtient son premier poste au gouvernement le 19 juin 2007, en étant nommée secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie. Après le remaniement du 15 janvier 2009, elle devient secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'Economie numérique, puis, en novembre 2010, elle prend la tête du ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

En 2012, Nathalie Kosciusko-Morizet est choisie par Nicolas Sarkozy comme porte-parole de la campagne présidentielle. Après l'échec de la droite, elle parvient toutefois à conserver son mandat de députée dans l'Essonne, en juin. Le 14 février 2013, elle annonce qu'elle se lance dans la primaire UMP en vue des municipales à Paris, qu'elle remporte quatre mois plus tard. NKM perd finalement l'Hôtel de ville face à Anne Hidalgo, la candidate socialiste. 

Le 4 décembre 2014, alors que Nicolas Sarkozy a pris la tête de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet est désignée numéro deux du parti, en tant que vice-présidente. Elle n'est pas reconduite le 14 décembre 2015, pour avoir exprimé des positions divergentes à celles du président du parti sur la stratégie à adopter au deuxième tour des régionales face au FN. «Pour moi, il y a un adversaire, le PS, et puis il y a un ennemi, le Front National. C'est une erreur de les renvoyer dos à dos», avait-elle alors affirmé.

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