L'avance très large de François Fillon au premier tour de la primaire change les plans des centristes qui s'étaient quasiment tous rangés derrière Alain Juppé comme rassembleur de la droite et du centre.
Mais cette semaine, le président du MoDem, François Bayrou, qui soutenait le maire de Bordeaux depuis deux ans, dit maintenant vouloir «penser projet» avant «candidature», laissant ainsi flotter une certaine ambiguïté sur ses propres intentions.
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Yves Jégo, ex-ministre des Outre-Mer et partisan de Bruno Le Maire jusqu'à présent, a choisi de soutenir Alain Juppé. En revanche à l'UDI, c'est la panique. Son président, Jean-Christophe Lagarde, et le chef de fil des députés, Philippe Vigier, ont opté pour Alain Juppé et continuent de le soutenir.
La fuite des centristes
Mais la fuite de centristes vers François Fillon a commencé. Valéry Giscard d'Estaing avait ouvert le bal en lançant après le dernier débat télévisé de premier tour que François Fillon était «sérieux» et «honnête», et un homme qui «croit à ce qu'il dit et fera ce qu'il a dit» ?
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L'ancien ministre de la Défense, Hervé Morin, qui a avait officiellement choisi Bruno Le Maire au premier tour a décidé de soutenir François Fillon avec son parti le Nouveau Centre, membre de l'UDI. Lors du dernier débat, François Fillon s’est enorgueilli de disposer du soutien de 300 élus du Nouveau Centre.
Enfin, Maurice Leroy et François Sauvadet, ex-ministres de Nicolas Sarkozy qui l'avaient rallié, ont aussi choisi de soutenir Fillon.