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Fillon se dit victime d'une «opération» de «calomnie très professionnelle»

«Cette opération me vise moi, mais elle vise évidemment, à travers moi, un projet et un candidat à l'élection présidentielle», estime le candidat des Républicains. [Thomas SAMSON / AFP]

François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, s'est dit mardi victime d'une «opération d'une extrême ampleur, de calomnie très professionnelle», après les nouvelles révélations du Canard enchaîné sur les emplois de son épouse Penelope et de ses enfants.

«À ma connaissance, dans l'histoire de la Ve République, cette situation ne s'est jamais produite. Jamais à moins de trois mois d'une élection présidentielle, une opération d'une telle ampleur et aussi professionnelle n'a été montée pour essayer d'éliminer un candidat autrement que par la voie démocratique», a déclaré l'ancien Premier ministre devant l'Electronic Business Group, club d'entrepreneurs du numérique.

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«Je vais bien parce que je suis avec vous», a-t-il déclaré en préambule de son discours prononcé dans un grand hôtel parisien, avant de dire quelques mots sur «l'affaire qui défraie la chronique». «Il y a, comme vous l'avez vu, une opération d'une extrême ampleur, de calomnie très professionnelle. Cette opération me vise moi, mais elle vise évidemment, à travers moi, un projet et un candidat à l'élection présidentielle», a-t-il ajouté.

«Je suis serein»

«La justice est saisie et j'ai confiance en la justice. Je ne m'exprimerai plus sur aucune des questions qui me sont posées. Je me suis exprimé» lundi «devant les policiers, car j'étais très soucieux d'être entendu très vite. Ils l'ont fait, je suis confiant, je suis serein et j'attends désormais la fin de cette enquête», a ajouté le député de Paris.

L'épouse de François Fillon, Penelope, soupçonnée d'emplois fictifs, aurait touché au total plus de 900.000 euros brut comme collaboratrice de son mari et de son suppléant, ainsi qu'à la Revue des Deux Mondes, affirme Le Canard enchaîné dans son édition de mercredi. Par ailleurs, le candidat de la droite à la présidentielle aurait rémunéré deux de ses enfants comme assistants parlementaires quand il était sénateur de la Sarthe entre 2005 et 2007, affirme aussi l'hebdomadaire satirique. Sa fille aînée Marie et son fils Charles auraient touché à eux deux 83.735 euros brut sur vingt-et-un mois.

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