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Marine Le Pen convoquée par les juges pour une possible mise en examen

La candidate à la présidentielle avait déjà refusé de se rendre à la convocation des policiers de l'Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) le 22 février.[AFP]

Marine Le Pen a été convoquée par les juges d'instruction, en vue d'une possible mise en examen, dans l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants du FN au Parlement européen, mais elle a fait savoir qu'elle ne s'y rendrait pas, a appris l'AFP vendredi de sources proches du dossier.

Selon l'une des sources, la candidate du Front national à la présidentielle a affirmé dans un courrier envoyé aux juges qu'elle ne répondrait pas à cette convocation avant la fin de la campagne, une information confirmée par son avocat Rodolphe Bosselut.

Dans ce courrier, Marine Le Pen dénonce des violations du secret de l'enquête, une instrumentalisation de l'affaire et estime que les conditions de «légalité», de «sérénité» et de «confiance» ne sont pas réunies pour qu'elle soit entendue, a expliqué cette source proche du dossier.

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Marine Le Pen est convoquée vendredi prochain, en vue d'une mise en examen pour abus de confiance, a précisé l'une des sources, ce qu'a aussi confirmé l'avocat. Si l'audition avait lieu, la présidente du parti d'extrême droite pourrait ressortir mise en examen, ou sous le statut plus favorable de témoin assisté.

La candidate à la présidentielle avait déjà refusé de se rendre à la convocation des policiers de l'Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) le 22 février, alors que deux de ses anciens assistants parlementaires, son garde du corps Thierry Légier et sa cheffe de cabinet, Catherine Griset, étaient placés en garde à vue le même jour.

 

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