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Qui sont les derniers soutiens de François Fillon ?

Seule une poignée de fidèles veut encore croire à la présence de François Fillon au 1er tour du scrutin.[AFP]

Mis à mal par les multiples défections, François Fillon apparaît de plus en plus isolé dans son propre camp. Ses soutiens se réduisent comme peau de chagrin et le candidat LR à l'élection présidentielle n'est pas à l'abri d'enregistrer de nouveaux départs parmi les membres de sa garde rapprochée. Seule une poignée de fidèles veut encore croire à sa présence au 1er tour du scrutin. Voici les principaux.

Valérie Pecresse 

Filloniste historique, la présidente de la région Île-de-France lui avait préféré Alain Juppé pendant la primaire de la droite et du centre... avant finalement de faire partie de l'équipe de campagne de François Fillon pour cette présidentielle. Encore présente vendredi 24 février à son meeting à Maisons-Alfort (94), Pécresse ne peut pas se permettre une nouvelle fois de tourner le dos à l'ex-Premier ministre. Son image en prendrait un sérieux coup.

Jérôme Chartier 

Lui aussi était présent au rassemblement de la semaine dernière dans le Val-de-Marne. Porte-parole de François Fillon dans cette campagne, il travaille à son ascension depuis plus de dix ans. Depuis les révélations du Canard Enchaîné, Chartier n'hésite pas à monter au créneau pour défendre son champion. Jeudi 2 mars, il dénonçait encore sur BFMTV-RMC «une machination pour assassiner François Fillon».

Jean-Pierre Raffarin 

Jean-Pierre Raffarin préside le comité de soutien de la Vienne à François Fillon. Mais est-il sur le point de quitter la navire ? Le président du Conseil général de la Charente-Maritime Dominique Busserau a annoncé vendredi que l'ancien Premier ministre et sénateur LR de la Vienne allait s'exprimer prochainement. Pour annoncer son retrait ?

Valérie Boyer 

Comme Chartier, elle fait partie de l'équipe des porte-parole de Fillon. Et la députée des Bouches-du-Rhône n'est pas prête de laisser tomber son candidat. Ce qui ne l'empêche pas de rester lucide. «Fillon tient. L'adversité est là. Je ne vous cache pas que ce qui arrive n'est pas difficile. Aujourd'hui, il n'est pas possible de renoncer car il n'y a pas de plan B», a-t-elle lancé jeudi 2 mars depuis Nîmes où François Fillon était en meeting

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Eric Woerth 

Le conseiller politique de la campagne de François Fillon n'a pas retourné sa veste. «C'est le seul candidat qui soit capable d'avoir une majorité parlementaire stable et majoritaire», a-t-il rappelé jeudi 2 mars sur Sud Radio.

Eric Ciotti 

Le député des Alpes-Maritimes croit encore en la candidature du Sarthois. Pour preuve, il lui a conseillé jeudi 2 mars de «désigner très vite son futur gouvernement», évoquant «François Baroin» à Matignon, afin de former une forme de tandem pour mener ensemble les dernières semaines qui mènent au premier tour. 

Bruno Retailleau 

«Le mieux placé pour gagner c'est François Fillon». Voilà une phrase qui a le mérite d'être clair. Invité de la matinale d'Europe 1 vendredi 3 mars, le patron des sénateurs LR a confirmé son soutien indéfectible à Fillon. Plus tôt dans la semaine, il avait déclaré qu'«aucun plan B» n'existait.

Christian Estrosi 

Signe de son appui à François Fillon, le président LR de Paca a annoncé cette semaine la création d'un «comité de ripose républicaine» au FN qui s'est retrouvée mercredi 1er mars pour la première fois au QG de Fillon. A l'origine du projet, Estrosi entend ainsi donner des «arguments à notre candidat» pour contre la poussée de Marine Le Pen.

Jean-François Copé 

Après leur duel pour la présidence du parti, la brouille est terminée entre Fillon et Copé qui le soutient, du moins pour l'instant. «JFC» a en effet annoncé qu'il ne participera pas dimanche 5 mars à la manifestation de soutien à François Fillon. «Je n'approuve pas le mot d'ordre», a-t-il tweeté vendredi 3 mars.

Jean-Frédéric Poisson 

Le président du PCD (Parti Chrétien Démocrate) n'est pas un grand animateur de la campagne de Fillon. S'il juge sa décision de se maintenir «extrêmement étonnante», il a publiquement indiqué respecter sa parole de soutenir le vainqueur de la primaire.

Gérard Larcher, président du Sénat, Bernard Accoyer, secrétaire général de LR et Patrick Stefanini, directeur de campagne, ont pour leur part conseillé à François Fillon de renoncer à sa candidature mais n'ont pas encore franchi le pas d'un éventuel retrait. Un avis que partagerait Nicolas Sarkozy, en retrait de la vie politique, qui refuse de brutaliser son ancien Premier ministre.

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