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«Cabinet noir» à l’Elysée : l'un des auteurs du livre cité par Fillon dément

«La seule personne qui croit qu’il y a un cabinet noir à l’Elysée, c’est François Fillon», a souligné le journaliste et auteur Didier Hassoux. [THOMAS SAMSON / AFP]

Jeudi soir lors de «L'émission politique», François Fillon a accusé François Hollande d’animer un «cabinet noir» contre lui, citant le livre à paraître «Bienvenue Place Beauvau». Dans la foulée, l’un des auteurs de l’ouvrage a démenti de tels propos.

Indiquant avoir lu les bonnes feuilles, le candidat des Républicains avait affirmé que ce «livre explique que François Hollande fait remonter toutes les écoutes judiciaires qui l’intéressent à son bureau».

«On n’a jamais écrit ça»

«On n’a jamais écrit ça», a vivement réagi auprès de France Info, le journaliste Didier Hassoux, co-auteur de l’ouvrage. Pour appuyer son propos, il donc récité un passage de «Bienvenue Place Beauvau», à la page 24 :  «le retour aux affaires des chiraquiens nourrit bien évidemment le soupçon sarkozyste de l’existence d’un cabinet noir. Il n’est pas possible d’en apporter la preuve formelle comme il n’est pas possible de prouver le contraire».

«Ce cabinet noir n'existe pas»

«La seule personne qui croit qu’il y a un cabinet noir à l’Elysée, c’est François Fillon. Il y croit tellement que le 24 juin 2014 […], il est allé voir Jean-Pierre Jouyet, qui est le numéro 2 de l’Elysée, pour lui demander d’activer ce cabinet noir. Ce cabinet noir n’existe pas», a ajouté Didier Hassoux.

Le journaliste a également dénoncé une tentative «d’instrumentalisation» de son livre par le candidat à la présidentielle, un homme «aux abois», qui «essaie de faire un coup».

L’Elysée a également démenti jeudi soir les déclarations de François Fillon, dénonçant des «allégations mensongères». «Depuis 2012, et c’est un fait établi, l’exécutif n’est jamais intervenu dans aucune procédure judiciaire et a toujours respecté strictement l’indépendance de la magistrature», soulignait la présidence. Ce vendredi, François Hollande lui-même a réagi aux accusations du candidat : «Je ne veux pas rentrer dans le débat électoral, je ne suis pas candidat, mais il y a une dignité, une responsabilité à respecter. Je pense que M.Fillon est au-delà maintenant, ou en-deçà». 

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