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Permanence vandalisée : Babette de Rozières dénonce un «acte indigne»

Babette de Rozières participe à sa première campagne pour les Législatives. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Elle ne décolère pas. Babette de Rozières a vu sa permanence de campagne vandalisée, à quelques heures seulement de son inauguration. La candidate LR dans les XVIIIe et XIXe arrondissements de Paris se dit plus déterminée que jamais à mener une véritable campagne de terrain. 

Babette de Rozières s'est fait connaître comme chef cuisinier puis comme présentatrice d'émissions culinaires. Elle est entrée en politique en 2015 en devenant conseillère régionale d'Ile-de-France, sur la liste de Valérie Pécresse

Comment réagissez vous à cet acte de vandalisme ? 

C'est un acte indigne, anti-démocratique, que je condamne fermement. Il semble que ma candidature gêne. Les vandales ont clairement choisi de souligner leur sympathie pour le Parti Communiste, il y a des faucilles et des marteaux dessinés partout. Mais je ne me laisserais pas intimider. Que celui qui s'occupe du PC dans la circonscription fasse attention. J'ai déposé une plainte, en attendant je suis plus déterminée que jamais à inaugurer le local ce soir (lundi à 19h30, ndlr). 

Pourquoi votre candidature gêne-t-elle, selon vous ? 

Je suis très populaire, les gens viennent vers moi facilement, me parlent de leur problèmes. Je suis tout le temps sur le terrain, je suis tenace et présente partout dans la circonscription. Cela dérange.

«Je suis tout le temps sur le terrain»
Babette de Rozières

Les inscriptions évoquaient l'affaire Fillon. Craignez vous que cela perturbe votre campagne ? 

Je suis quelqu'un de loyal. Fillon a le seul programme crédible pour la France. Il faut quelqu'un qui ait les reins solides et une véritable stature d'homme d'Etat : c'est François Fillon

Qu'est ce qui constitue, selon vous, votre principal atout dans cette campagne des législatives ?

Je ne suis pas une professionnelle de la politique, j'ai décidé de m'engager pour les autres. Mon arme absolue, c'est mon boulot, ce qu'il m'a appris et la popularité qu'il m'a donné. Et j'ai vécu à la Goutte d'or, dans une chambre de bonne, où j'ai élevé seule mon enfant. J'y déonsignais des bouteilles pour payer ma baguette. C'est dans cet arrondissement, le XVIIIe, que j'ai vécu ma première vie de femme. J'ai appris que le travail, c'est quelque chose qui paie, que ce soit en tant que restauratrice que dans la politique. J'ai réussi ma vie, maintenant j'ai décidé de donner aux autres. 

Quels sont les priorités que vous vous êtes fixées si vous étiez élue ? 

Le principal problème, c'est l'insalubrité. C'est le quartier le plus sale de Paris. Et il est miné par l'insécurité, ce qui oblige de nombreuses boutiques à fermer dès la nuit tombée. Il y a un chômage plus élevé qu'ailleurs, des enfants qui errent dans les rues et servent parfois de guetteurs pour les voyous. Et des personnes âgées vivent ici dans des conditions abominables, comme j'ai pu le constater en effectuant une tournée avec une aide à domicile. On devrait venir voir ce qui se passe ici : les migrants, linsalubrité, l'insécurité, c'est nous ! Si je suis élue députée je peux vous dire que je n'aurais pas la langue de bois pour dénoncer ces problèmes. 

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