Etrangement, le calendrier actuel retient saint Florent, alors qu’il n’est célébré que dans l’église de Cahors, dans le Lot.
Jusqu’à une date récente, on fêtait en premier lieu sainte Berthe, abbesse de Blangy, en Normandie, dont le nom était très porté il y a encore un quart de siècle. Nous ne savons pratiquement rien de notre Florent, qui fut néanmoins, au Ve siècle, le premier évêque de Cahors.
Mais la notoriété de saint Paulin de Nole lui vaudra la sienne. En effet, Paulin lui écrit en 405 pour le remercier de la lettre qu’il lui a envoyée et lui dit que : «Le sel apostolique dont elle est assaisonnée fait voir la force et la vigueur de la grâce que Dieu a répandue dans ton âme […]. Tu as mérité de devenir pasteur en pratiquant la douceur de la brebis et l’innocence de l’agneau. Ton âme est très sublime parce que tu as un cœur humble et que tu t’acquittes tous les jours de la pêche spirituelle pour laquelle Dieu t’a appelé à la fonction et à la grâce des apôtres.»
Bel et unique éloge pour un jeune évêque. On ne sait rien d’autre sur lui.
Pensée spirituelle d’Elisabeth du Portugal :
«Je ne puis entendre les gémissements de tant de pauvres mères de famille, les voix des petits enfants, les larmes des vieillards sans employer les biens que Dieu m’a donnés à subvenir à tous ces besoins.»
Prière d’Elisabeth du Portugal mourant :
«Ô Marie, Mère de toutes grâces !»
Éphéméride du 4 juillet :
En 1187, la défaite des croisés à la bataille de Hattine, près du lac de Tibériade, en Galilée, se solde par plus de 30 000 morts et la perte des reliques de la sainte Croix.
A la suite d’une provocation de Renaud de Châtillon, Saladin, qui vient d’unifier les musulmans et de signer la paix avec Mossoul, rassemble 60 000 soldats. En prévision de la bataille, il comble les puits, empoisonne l’eau et met le feu aux broussailles dont les fumées asphyxient la ville.
Affamés, divisés, chevaliers et fantassins chrétiens, aidés par 40 000 mercenaires, seront décimés.