Sans minimiser la sainteté de Marcelle, grande dame romaine du Ve siècle, arrêtons-nous sur la lumineuse figure de saint Jean Bosco, «l’ami légendaire des jeunes sans amis», comme l’écrit Monseigneur Bertrand Lacaste, évêque d’Oran.
Les quarante-quatre ans de sa vie sacerdotale sont consacrés à la jeunesse turinoise abandonnée. Ses méthodes scandalisent les bourgeois et ses confrères. Cet éducateur fait reposer sa pédagogie sur la joie, le jeu et la charité. Et sa spiritualité sur les trois blancheurs : «le pape, l’eucharistie, la Vierge Marie.»
Sa dévotion envers Notre-Dame Auxiliatrice est sans borne : «Dans ma vie, c’est Elle qui a tout fait», dit-il. Des faits extraordinaires accompagnent ses pas. Il fonde deux communautés religieuses : les Salésiens et Salésiennes. Il meurt à 73 ans, le 31 janvier 1888. Plus de 200 000 personnes assistent à ses obsèques. Il est le saint patron de toutes les œuvres de jeunesse.
Pensée spirituelle de Don Bosco :
«Pour faire du bien aux jeunes, il faut d’abord les aimer.»
Courte prière inspirée de Don Bosco :
«Notre-Dame Auxiliatrice, nous te confions nos enfants. Donne-leur un avenir meilleur et sois l’inspiratrice de leur cœur.»
Éphéméride du 31 janvier :
En 1533, une veuve de 59 ans s’éteint à Rome : Louise Albertoni. Tous les pauvres de la Ville éternelle pleurent cette femme qu’ils ont l’habitude de voir chaque jour auprès d’eux. Louise était veuve depuis l’âge de 33 ans d’un homme très pieux, Jacques de Cithara, qu’elle aimait tant qu’elle prit l’habit du Tiers-Ordre de saint François. Ils ont eu trois filles. Rien ne destinait cette femme au service des pauvres. Elle appartenait à la haute noblesse romaine, petite nièce du cardinal Tebaldi. C’est à la suite d’une contemplation du Crucifié qu’elle comprit qu’elle devait se dévouer aux pauvres. Elle dira : «Comment peut-on vivre sans avoir de la compassion pour la souffrance, quand on voit son Dieu suspendu à une croix ?» Entrée dans le tiers-ordre franciscain, elle est enterrée dans l’église de cet ordre, San Francesco a Ripa, sur les bords du Tibre.