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Jada Pinkett Smith : qu'est-ce que l'alopécie, la maladie dont souffre l'épouse de Will Smith ?

Depuis 2018, Jada Pinkett Smith lutte contre cette pathologie, qu'elle a longtemps dissimulé sous des foulards. [ANGELA WEISS / AFP]

Jada Pinkett Smith, le crane rasé. C'est l'une des images que l'on retiendra de cette 94e édition des Oscars. L'épouse de l'acteur Will Smith souffre depuis plusieurs années d'alopécie, une maladie auto-immune qui provoque une chute plus ou moins importante de cheveux.

D'ailleurs, l'acteur Will Smith, mécontent d'une blague de Chris Rock sur le crâne rasé de son épouse, l'a violemment giflé lors de la cérémonie.

L'humoriste Chris Rock avait comparé Jada Pinkett Smith à Demi Moore dans le film «A Armes égales» de Ridley Scott (1997).

Depuis 2018, Jada Pinkett Smith lutte contre cette pathologie, qu'elle a longtemps dissimulé sous des foulards. Mais elle avait parlé publiquement de son alopécie, sur le plateau de sa propre émission télévisée, Red Table Talk.

«C’était terrifiant quand ça a commencé. J’étais sous la douche un jour et j’avais juste des poignées entières de cheveux dans les mains. Je me suis dit que je devenais chauve. C’était la première fois de ma vie que j’ai littéralement tremblé de peur», raconte-t-elle.

«Maintenant, à ce stade, je ne peux que rire»

Et c'est seulement en 2021, qu'elle a décidé d'assumer complétement sa maladie en se rasant l'intégralité du crâne. Sur Instagram, elle a notamment expliqué que son alopécie s'était également aggravée.

«Maintenant, à ce stade, je ne peux que rire. Vous savez tous que je lutte contre l'alopécie. Alors, j'ai pensé que je devais le partager pour que vous ne posiez pas de questions», avait-elle expliqué dans une vidéo partagée auprès du million de personnes la suivant sur ce réseau.

Cette maladie, bien que peu fréquente chez les femmes, peut être temporaire ou définitive. Néanmoins, une étude publiée en juillet 2019 dans le Journal of the American Academy of Dermatology, et repéré par le HuffPost, a découvert que les Afro-Américains souffraient plus d’alopécie que les autres. Dans cette étude, les scientifiques évoquent notamment une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.  

Deux types d’alopécie peuvent être distingués. La première, l’alopécie cicatricielle résulte d'une destruction active du follicule pileux. Et les alopécies non cicatricielles sont quant à eux le résultat d'un processus qui réduit ou ralenti la croissance des cheveux. Cette dernière catégorie n'occasionne pas, selon les dermatologues, de lésions irrémédiables du follicule pileux.

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