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Bactérie E.coli : la hausse des cas bien liée aux pizzas Buitoni

Au 28 mars 2022, les autorités ont fait état de 41 cas graves identifiés et 34 supplémentaires en cours d'évaluation dans 12 régions de France métropolitaine. [JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Alors qu’un rappel massif de ces pizzas est déjà engagé depuis deux semaines, Santé Publique France a confirmé ce mercredi 30 mars le lien entre les produits Buitoni et la hausse des cas de E.coli.

Après la détection de cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une contamination à E. coli, des analyses «ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme «Fraîch'Up» de la marque Buitoni» contaminées par ce type de bactérie, a annoncé dans un communiqué la Direction générale de la santé.

En effet, ces cas provoquent une insuffisance rénale et se manifestent chez les enfants. D’ailleurs, deux d'entre eux sont morts à la suite de ces contaminations.

Au 28 mars 2022, les autorités ont fait état de 41 cas graves identifiés et 34 supplémentaires en cours d'évaluation dans 12 régions de France métropolitaine à savoir les Hauts-de-France (16 cas), la Nouvelle Aquitaine (11 cas), les Pays de la Loire (10 cas), l’Ile-de-France (9 cas), la Bretagne (7 cas), le Grand Est (5 cas), l’Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas), le Centre Val-de-Loire (4 cas), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (3 cas), la Bourgogne Franche-Comté (2 cas), la Normandie (2 cas) et l’Occitanie (2 cas).

UNE LISTE DE recommandations 

Les autorité sanitaires ont demandé «aux personnes détenant dans leur congélateur des pizzas surgelées ayant été séparées de leur boîte, et dont la gamme et la marque ne peuvent pas être formellement identifiées ou clairement connues, de ne pas les consommer et de les détruire».

Elles ont également recommandé la consultation du médecin en cas d'apparition, et ce dans les dix jours après la consommation de la pizza, de diarrhées, douleurs abdominales ou vomissements.

La consultation s'impose aussi si, dans les quinze jours, apparaissent des signes de grande fatigue, de pâleur, ou une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées.

«En l'absence de symptômes dans les 15 jours suivant la consommation, il est également rappelé qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter», conclut la DGS.

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