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«Ressentéisme» : quel est ce phénomène qui touche de plus en plus de salariés ?

dépression Le nouveau phénomène a été observé par la presse américaine dans le monde de l'entreprise. [Christian Erfurt/Unsplash]

Après le «quiet quitting» et le «quiet firing», c'est le «ressentéisme» qui fait son apparition. Un néologisme venu des États-Unis qui s'intéresse à ceux qui n'ont pas quitté leur travail, qui le déteste et qui en sont malheureux.

C'est un nouveau phénomène que la presse américaine a repéré et qui inquiète. Le «ressentéisme» se développerait dans les entreprises. Ce néologisme vient de l'anglais «resenteeism» et du verbe «to resent» qui signifie «en vouloir» à quelqu'un ou à quelque chose. Concrètement, il s'agit des personnes qui ne quittent pas leur travail et mais qui le détestent et qui le font savoir.

Cette insatisfaction professionnelle touche tout le monde sans distinction hiérarchique et provoque un ressentiment envers le travail, l'employeur ou les collègues. Il peut prendre différentes formes, en allant du malaise au burn-out et peut avoir des conséquences sur la santé physique et mentale, sur la qualité et la productivité du travail. 

Le «ressentéisme» et le burn-out partagent certains symptômes, mais le premier concerne la satisfaction professionnelle, la motivation et la santé mentale. En ce qui concerne le burn-out, il s'agit d'un épuisement dû à un stress chronique au travail. 

Pour le premier trimestre de 2022, 469.610 employés ayant un CDI ont décidé de démissionner selon le ministère du Travail. De même, l'Institut de veille sanitaire estime à 480.000 le nombre de salariés en souffrance psychologique liée au travail.

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