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Papillomavirus : l'agence du médicament veillera à une «surveillance renforcée» des effets secondaires de la vaccination

Une vaste campagne de vaccination est lancée cet automne dans les collèges auprès des élèves de 5e. [milanmarkovic78 / adobe]

L'agence du médicament a annoncé mardi qu'elle procéderait à une «surveillance renforcée» des effets secondaires de la vaccination anti-papillomavirus (HPV), généralisée cet automne dans les collèges français, et promet d'être transparent.

De la transparence pour mieux comprendre les effet du vaccin. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a promis, ce mardi, de publier les déclarations d'effets indésirables du vaccin anti-papilliomavirus chaque mois, afin d'être plus transparente quant à son efficacité. L'Agence publiera également des synthèses au printemps et à l'été 2024 avant un rapport plus global dans un an. 

Le papillomavirus humain (HPV) est une maladie sexuellement transmissible qui touche majoritairement les femmes. Il est à l'origine de plusieurs cancers au niveau du col de l'utérus mais aussi parfois de l'anus, de la gorge, de la langue... 

un campagne de vaccination qui dérange 

Depuis les années 2000, le vaccin contre le HPV a fait ses preuves - preuves qui semblent de plus en plus avérées. Grâce au vaccin, le risque de déclarer un jour un cancer de l'utérus serait diminué.

Dans ce contexte, une vaste campagne de vaccination est lancée cet automne dans les collèges auprès des élèves de 5e, comme l'avait promis le président Emmanuel Macron en début d'année.

Cette campagne n'a pas été bien reçue par les antivax et certains professionnels de santé qui doutent fortement de l'efficacité des vaccins Gardasil (dont fait partie le vaccin anti-papillonavirus) jusqu'à les soupçonner d'être dangereux. Ils sont accusés de provoquer eux-mêmes des cancers.

un vaccin douteux ? 

En réalité et selon les premiers éléments communiqués : dans la majorité des cas, les effets indésirables sont très peu dangereux et se traduisent globalement par des douleurs à l'endroit de la piqûre ou des maux de tête. L'ANSM rappelle dans un communiqué que «les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les vaccins Gardasil 9 ne sont pas graves dans la très grande majorité des cas et disparaissent spontanément en quelques jours, même s'ils peuvent être gênants". 

Dans de rares cas, comme pour d'autres vaccins, le patient peut subir un malaise ou une réaction allergique grave, d'où la nécessité de maintenir une surveillance dans le quart d'heure suivant l'injection.

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