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Automédication : attention à ces erreurs à ne pas faire avec les médicaments sans ordonnance

Il faut être vigilant lorsqu’il s’agit de médicaments à base de paracétamol par exemple. [Freestocks / Unsplash]

Un étude de l’Ifop publiée en avril 2023 indique que 88% des Français ont eu recours à des médicaments sans ordonnance en 2022, une pratique qui comporte certains risques.

Une pratique qui n’est pas sans risque. Pas moins de 88% des Français ont eu recours à l’automédication en 2022, d’après une étude de l'Institut français d'opinion publique (l’Ifop) publiée en avril dernier. Si la plupart du temps cela concerne des symptômes bénins, une simple erreur pourrait causer des désagréments importants.

Cette même enquête indique également que 79% des situations d’automédication concernent le soulagement de symptômes bénins, qui ne nécessitent pas une consultation médicale. 57% des achats de médicaments sans ordonnance ont été motivés par le fait qu’«il aurait fallu attendre trop longtemps» pour obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste

Entre Mauvaises associations et utilisations

Néanmoins, il faut être vigilant lorsqu’il s’agit de médicaments à base de paracétamol par exemple. Ils sont les plus utilisés des Français et le plus souvent chez les marques Doliprane, Efferalgan et Dafalgan. Pourtant, il ne faut pas les associer, au risque d’avoir une surdose de paracétamol.

Et pour cause, certains médicaments tels que ceux pour soigner un nez bouché notamment, en contiennent déjà, il est donc inutile de prendre un comprimé en plus, au risque d’être toxique pour le foie. Pour rappel, la posologie du paracétamol c’est maximum 3g par jour pour un adulte, réparti en 3 ou 4 prises, donc un toutes les 6 à 8h. Pour les enfants, cela se fait en fonction du poids.

Même idée pour les anti-inflammatoires, également appelés non stéroïdiens. Ainsi l’ibuprofène, l’aspirine, l’Advil ou encore le Nurofen appartiennent tous à la même famille, il ne faut donc pas les associer. De plus, ces médicaments peuvent être pris lors de migraine, douleur de règle et lumbago par exemple, sauf en cas d’infection bactérienne. Le fait de prendre des anti-inflammatoires pour une rage de dent notamment aura comme effet de générer une surinfection.

Enfin, il faut être vigilant à la forme même du médicament consommé : qu’il soit en gélule, en comprimé ou effervescent, son utilisation sera différente. Pour la gélule, il ne faut pas les ouvrir et avaler leur contenant, au risque que d’amplifier l’effet du médicament ou de le rendre nul. Il ne faut pas non plus broyer les médicaments, préférez plutôt ceux effervescents, tout en faisant attention à leur teneur en sel si vous souffrez d’hypertension artérielle.

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