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Syndrome de la chaise : voici comment savoir si vous souffrez de ce trouble méconnu

Nous passons beaucoup trop de temps en position assise. [©Adobe]

Vous ne pouvez pas vous empêcher de vous asseoir dès que l’occasion se présente ? Alors vous souffrez peut-être du «syndrome de la chaise».

Accros à la chaise. C’est en tout cas ce qu’affirme Robert Van de Graaf, spécialiste mondial de l’addictologie. Dans le quotidien néerlandais «NRC», l’expert a en effet expliqué que les êtres humains sont devenus addicts à la chaise, au fauteuil et au canapé, comme ils pourraient l’être à la nicotine ou à l’alcool. Quotidiennement, nous «consommons trop de chaises» : au bureau, dans le métro, en voiture, devant la télévision, lors du repas… Or les hommes ne sont pas fait pour passer autant de temps assis.

On est tellement habitué à être dans cette position que dès qu’un siège se libère, dans les transports par exemple, ou qu’un fauteuil est à notre disposition (musées, salle d’attente, jardin public…), on est tenté de s'en emparer. Si vous vous reconnaissez et que vous avez en effet tendance à vous asseoir de manière instinctive dès que l'occasion se présente, alors vous souffrez sûrement du «syndrome de la chaise». Dans un article publié dans une revue scientifique, le médecin parle aussi de «chair use disorder», ou «trouble d’usage de la chaise». 

Des conséquences sur la santé

Et cette affection n’est pas sans conséquences sur la santé. «La sédentarité impacte notre système cardiovasculaire, nos articulations, nos os, notre circulation du sang... Elle augmente aussi le risque de cancer», rappelle le spécialiste. A l’échelle mondiale, on estime que la sédentarité est à l'origine de 3,2 à 5 millions de décès par an, selon l’OMS. Face à ce constat, Robert Van de Graaf a lancé un appel : «Tenez-vous debout, accroupi ou assis par terre mais, de grâce, délaissez vos sièges confortables».

Pour se libérer de cette «addiction», il faut d’abord prendre conscience de ce mauvais réflexe. Ensuite, il faut agir, en se fixant dans un premier temps des petits objectifs, comme par exemple faire le choix de rester debout en attendant le bus. Robert Van de Graaf recommande également d’emprunter les escaliers aussi souvent que possible, et de se lever plusieurs fois par jour pendant sa journée de travail. 

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