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Coqueluche : voici les symptômes qui doivent vous alerter

La coqueluche provoque des toux douloureuses. [Unsplash ]

Alors que les cas de coqueluche chez les bébés réapparaissent au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, les pédiatres craignent de la voir se propager à nouveau en France alors que le nombre de cas diminuait depuis plusieurs années. Voici donc les symptômes qui doivent vous alerter.

La coqueluche est une maladie respiratoire bactérienne qui peut s’avérer très dangereuse pour les jeunes enfants et les personnes fragiles. Très contagieuse, elle peut entraîner plusieurs semaines de maladie si elle n’est pas correctement soignée.

La bordetella pertussis, bactérie responsable de la coqueluche, a un temps d’incubation particulièrement long compris entre sept jours et trois semaines. Les premiers symptômes ressemblent généralement à ceux d’un banal rhume, une rhinite, c’est-à-dire un écoulement nasal mais également un début de toux et une légère fièvre. 

Cette première phase peut durer une à deux semaines, ce qui peut déjà alerter sur une suspicion de coqueluche. Des premiers indices qui ne la rendent pas forcément inquiétante jusque-là en raison de sa similarité avec un rhume traditionnel, qui dure en moyenne sept jours. Toutefois, c’est lorsque la toux s’intensifie au-delà de ce délai, qu’il est plus facile de se rendre compte d’une contamination. 

Des quintes de toux soudaines et violentes

Ainsi, le malade commence à avoir des quintes de toux soudaines, violentes et nombreuses, qui rendent sa respiration difficile. Elle peut également causer l’éclatement de petits vaisseaux sanguins au niveau des yeux, qui sont alors visibles dans la partie blanche du globe oculaire. La personne contaminée peut également être victime de vomissement à la suite des quintes de toux. 

Quand la quinte de toux se termine et que la respiration normale reprend, un son aigu, aussi appelé «chant du coq» par les médecins est audible.

Si la coqueluche n’est pas correctement soignée, ses symptômes peuvent s’aggraver et persister pendant quatre à six semaines et déboucher sur une infection pulmonaire plus grave. Dans les cas où la maladie est détectée, le traitement permet une diminution progressive de la toux et l’entrée dans une phase de convalescence qui peut durer plusieurs semaines. 

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