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Espace : la Nasa présente son plan pour rapporter des échantillons martiens sur Terre

La Nasa a prévu un plan détaillé pour rapporter les échantillons sur Terre, impliquant plusieurs engins spatiaux. [NASA / JPL-Caltech]

Cap sur la Terre. Ce 27 juillet, la Nasa a détaillé son plan pour récupérer des échantillons de la planète Mars, afin de les étudier en laboratoire.

Le parcours est encore long. La Nasa l'a annoncé d'entrée de jeu : les échantillons martiens n'atteindront pas la Terre avant 2033. La collecte de ces petits morceaux de roche, essentiels pour comprendre si Mars abrite - ou a un jour abrité - une forme de vie, est périlleuse. Mais l'agence spatiale américaine a livré un plan d'action très détaillé lors d'une conférence, ce 27 juillet. 

Pour l'instant, les échantillons sont récupérés par le rover (ou «astromobile») Perseverance, arrivé sur Mars il y a un an et demi. Perseverance dispose de plusieurs années pour préparer 43 tubes : une trentaine destinés à être étudiés sur Terre, et une dizaine de «secours», au cas où certains se perdraient. A l'heure actuelle, 11 échantillons sont déjà collectés. 

Une fois cette étape terminée, la Nasa enverra en 2030 un atterrisseur (un engin spatial destiné à se poser sur un astre) sur Mars, équipé d'une mini-fusée et d'un bras robotique. Voici à quoi il devrait ressembler.

Perseverance aura pour mission de ramener les échantillons à l'atterrisseur. Le bras robotique les placera dans la mini-fusée, qui prendra son envol en 2031. Elle rejoindra ensuite un orbiteur (engin spatial mis en orbite autour d'un astre) positionné autour de Mars, que la Nasa prévoit de lancer en 2027. La mini-fusée lui transmettra les échantillons et il prendra le chemin de la Terre, pour atterrir dans le désert de l'Utah (Etats-Unis) en 2033. 

L'agence spatiale a également prévu une solution de secours. Si jamais Perseverance est immobilisé, l'atterrisseur emportera avec lui deux hélicoptères. Ils se chargeront de récupérer les échantillons et de les fournir au bras robotique, pour qu'il puisse les installer dans la mini-fusée. 

Les scientifiques attendent avec impatience l'arrivée des échantillons. Ces derniers, pouvant peser jusqu'à 150 grammes, apporteront des indices cruciaux sur la planète rouge. Les chercheurs supposent pour l'instant que des microbes étaient présents sur Mars il y a plus de trois milliards d'années. L'astre était, à cette époque, plus chaud et couvert de lacs - selon les théories -. Ce n'est qu'au fil des années qu'il se serait refroidi et asséché. 

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