Pauline Parmentier, la N.2 française, estime qu'après son élimination mardi au 1er tour de Roland-Garros par la Polonaise Urszula Radwanska (6-4, 6-3), "c'est mort" pour elle pour les JO de Londres.
"C'est mort, à mon avis. Sauf si je peux faire un tournoi la semaine prochaine. Mais je ne suis inscrite nulle part, ça va être compliqué", a jugé Parmentier, 62e mondiale, qui va perdre les points de son deuxième tour l'année dernière à Paris.
Les 56 premières au classement WTA publié à la fin de Roland-Garros entreront directement dans le tableau du simple dames aux JO avec un maximum de quatre joueuses par pays, ce qui libérera une dizaine de places supplémentaires.
Mais il est probable que Parmentier, à qui sa demi-finale la semaine dernière à Strasbourg avait rendu l'espoir, recule de quelques places au classement à la fin de Roland-Garros.
Dans ce cas-là, la France n'aurait a priori aucune représentante féminine aux JO de Londres. Eliminée lundi, Alizé Cornet, 66e mondiale, avait elle aussi "fait une croix sur une participation aux JO".
La N.1 française Marion Bartoli, 8e mondiale, est pour sa part inéligible, pour ne pas avoir participé à la Fed Cup ces dernières années. Quant à la N.4, Stéphanie Foretz-Gacon, elle paraît trop loin (86e) et affronte au 2e tour la tenante du titre, la Chinoise Li Na.
"C'est forcément une déception" de ne pas aller à Londres, a indiqué Parmentier. "Alizé et moi n'étions pas loin. Nous avons fait une bonne semaine à Strasbourg (où Cornet a été finaliste, Ndlr). Au départ, on pensait qu'il y aurait zéro Française aux Jeux, puis on s'était dit qu'on serait peut-être deux à y aller. Donc c'est forcément décevant."
Elle a avoué avoir ressenti un "peu de fatigue et pas mal de tension" lors de ce match. "C'est dur ce tournoi pour nous à chaque fois. On est un peu tendu, on ne fait pas exactement ce qu'on veut faire. Mais il faudra gérer ça un jour, sinon ce sera difficile."