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Chelsea et Benfica se disputent le lot de consolation

Le milieu de terrain de Chelsea Frank Lampard (d) après avoir marqué un but face à Aston Villa en Championnat d'Angleterre, le 11 mai 2013 à Birmingham [Paul Ellis / AFP/Archives]

Chelsea et Benfica, qui disputent mercredi à Amsterdam la finale de l'Europa League, sont en quête d'un joli lot de consolation après une saison difficile dans leurs championnats nationaux et des éliminations précoces en Ligue des champions.

Les Portugais, qui risquent fort d'avoir laissé le titre au FC Porto en s'inclinant face à lui le week-end dernier, arrivent aux Pays-Bas après avoir pris un coup sur la tête. Mais la perspective de réussir un exploit historique pour leur club doit sans doute empêcher les hommes de Jorge Jesus de gamberger.

"Cette défaite nous a fait très mal", reconnaît l'entraîneur qui déjà l'an dernier s'était fait doubler par Porto dans la dernière ligne droite.

Double champion d'Europe (1961 et 1962), Benfica a par la suite perdu six finales européennes. Et comme la dernière remonte déjà à 1990, en C1 face à l'AC Milan, un éventuel exploit mercredi est d'ores et déjà considéré comme historique à Lisbonne.

"Cette finale marque la reconnaissance internationale de ce que nous avons accompli récemment", affirme Jorge Jesus qui devra se passer mercredi soir de son vice-capitaine Maxi Pereira, suspendu.

Avec un point de retard sur son rival à une journée de la fin du Championnat, déjà qualifié pour la finale de la Coupe du Portugal, Jorge Jesus peut quand même encore aspirer à un triplé inédit pour Benfica, mais la saison dont il a rêvé pourrait encore virer au cauchemar.

D'autant plus que Chelsea arrive avec un moral regonflé à bloc. Troisièmes en Premier League, les Blues ont quasiment assuré leur place en Ligue des champions, et la perspective de devenir le quatrième club de l'histoire à remporter les quatre Coupes d'Europe, et donc de devenir l'égal de l'Ajax, du Bayern Munich et de la Juventus, doit surmotiver les hommes de Rafael Benitez.

Certes, un succès dans l'Europa League n'aura pas la même saveur que la victoire d'il y a un an en Ligue des champions, mais un trophée européen permettra au club de Roman Abramovitch de considérer sa saison comme réussie.

Et pour Benitez, ce serait une belle revanche sur ses détracteurs et sur ceux qui espèrent voir José Mourinho sur le banc de Chelsea la saison prochaine.

Déjà vainqueur de la C3 en 2004 avec Valence, le mentor espagnol pourrait devenir le deuxième entraîneur seulement, après l'Italien Giovanni Trappatoni, à remporter l'Europa League avec deux clubs différents.

Les Blues, privés de plusieurs atouts sur le terrain, n'auront pas la tâche facile.

Benitez devra probablement se passer de son maître à jouer, le Belge Eden Hazard, son meilleur élément ces dernières semaines (encore deux passes décisives face à Aston Villa le week-end dernier).

L'ancien Lillois s'est blessé en fin de match. Chelsea n'a pas communiqué sur son état mais le geste du joueur à sa sortie de terrain samedi passé laisse penser qu'il souffre au minimum d'un claquage, voire d'une déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse gauche.

Cette absence s'ajouterait à celles, déjà actées, de l'attaquant Demba Ba (non-qualifié) et du capitaine John Terry (blessé aux ligaments de la cheville gauche).

C'est toute l'animation offensive des Blues qui devra être revue. Mais Benitez a déjà vécu tellement de contretemps cette saison qu'il semble ne pas s'en inquiéter.

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