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De Schepper et Mannarino invités surprises des 8e

Le Français Kenny De Schepper contre Juan Monaco au 3e tour de Wimbledon le 29 juin 2013 à Londres [Ian Kington / AFP] Le Français Kenny De Schepper contre Juan Monaco au 3e tour de Wimbledon le 29 juin 2013 à Londres [Ian Kington / AFP]

Kenny De Schepper, 80e mondial, est devenu samedi le deuxième Français après Adrian Mannarino, 111e mondial, à atteindre les huitièmes de finale d'un Wimbledon plus surprenant que jamais.

De Schepper, un géant de 2,03 m, avait perdu dix de ses douze rencontres contre un joueur du Top 100 avant de battre (6-4, 7-6, 6-4) l'Argentin Juan Monaco, N.20 mondial, le plus bel exploit de sa carrière.

Mannarino s'était, lui, qualifié dès vendredi pour les huitièmes de finale où il retrouvera le Polonais Lucasz Kubot, 130e mondial qui a dominé le Français Benoît Paire, alors que De Schepper défiera l'Espagnol Fernando Verdasco.

Richard Gasquet et Jérémy Chardy étaient encore sur les courts samedi pour tenter de rejoindre Mannarino et De Schepper, ainsi que Marion Bartoli chez les femmes, en huitièmes de finale sur le gazon de Londres.

Retrouver ces deux sans-grade du tennis français à ce stade de la compétition, pour la première fois en Grand Chelem, est une énorme surprise.

Alors que les yeux étaient braqués sur Richard Gasquet, Jo-Wilfried Tsonga voire Benoît Paire, les deux anonymes ont profité d'un concours de circonstances pour franchir le deuxième tour face à deux têtes de série.

Mannarino a profité de l'abandon de l'Américain John Isner après seulement deux jeux alors que De Schepper a bénéficié du forfait du Croate Marin Cilic.

Le Français Adrian Mannarino contre Dustin Brown au 3e tour du tournoi de Wimbledon le 29 juin 2013 à Londres [Carl Court / AFP]
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Le Français Adrian Mannarino contre Dustin Brown au 3e tour du tournoi de Wimbledon le 29 juin 2013 à Londres
 

Leur tableau s'étant ouvert, Mannarino a ensuite enchaîné en battant un joueur encore plus mal classé que lui, Dustin Brown, avant que De Schepper ne règle son compte à Monaco qui est tout sauf un spécialiste du gazon.

A 26 ans, "KDS", dont le père belge a été joueur professionnel de squash, ne dispute que son cinquième tournoi du Grand Chelem.

Avant de battre Monaco, qui était seulement le deuxième joueur du Top 20 qu'il rencontrait dans sa carrière, sa précédente meilleure performance avait été sa victoire sur Paolo Lorenzi, 73e mondial, au premier tour.

Tombé à genoux à la balle de match, il profite sur gazon de sa taille gigantesque qui lui permet de dicter le jeu avec son service.

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