Avec le retour des beaux jours, de plus en plus de frisbees volent dans les parcs. Mais derrière ces gestes associés aux moments de détente, se cache une véritable discipline sportive : l’ultimate.
A 5 ou à 7, l’objectif est d’amener le disque dans l’en-but adverse grâce à des passes. Ce sport est né aux Etats-Unis dans les années 1940, quand des étudiants s’amusaient à se jeter des plats à tarte de la Frisbie Pie Company. Puis, il s’est exporté en France dans les années 1970.
S’il est pratiqué en professionnel outre-Atlantique, l’ultimate tricolore revient en force depuis quelques années. La fédération de disque volant recense 2 800 pratiquants.
Le fair-play au cœur du jeu
Ils sont d’abord attirés par un sport où l’état d’esprit est irréprochable. Pas de contestation ou de chamaillerie : place à l’auto-arbitrage. Chacun doit connaître les principes de jeu. En cas de faute, les deux joueurs concernés discutent pour établir la responsabilité. Le fair-play est donc au cœur du jeu.
Par ailleurs, s’il existe bien sûr différentes catégories de niveau ou d’âge, l’ultimate est assez exigeant sur le plan physique. Il permet de travailler tous ses muscles ainsi que l’endurance.
Pratiqué à un bon niveau, il se révèle même très spectaculaire, avec de longues courses et des réceptions en extension. Les licences en club coûtent entre 60 et 175 euros.
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