Les princes de France avant les princes d’Europe ? Idéalement placé pour décrocher le 8e titre de champion de son histoire dans l’Hexagone, Monaco peut désormais se concentrer sur son autre grand défi de sa fin de saison : la Ligue des champions.
Mais pour espérer aller à Cardiff (pays de Galles), théâtre de la finale le 3 juin prochain, le club de la principauté va devoir écarter de sa route la Juventus Turin, qu’il accueille, ce mercredi soir, en demi-finale aller. Cette revanche du quart de finale de 2015, qui avait vu la qualification de la formation italienne, s’inscrit comme une véritable opposition de style entre la jeunesse monégasque et l’expérience de la Vieille Dame, qui n’a jamais aussi bien porté son nom.
Mais aussi et surtout entre la puissance offensive de l’ASM, si impressionnante face à Manchester City puis le Borussia Dortmund et incarnée par son phénomène Kylian Mbappé (buteur à cinq reprises aux tours précédents), et la solidité défensive de la Juve, qui n’a cédé qu’à deux reprises depuis le début de la compétition avec un Gianluigi Buffon toujours aussi fringuant.
«C’est un énorme bloc défensif, mais notre secteur offensif fonctionne aussi très bien», a souligné l’attaquant colombien, Radamel Falcao, mardi, dans l’Equipe. Et il n’aura pas d’autres choix que de tourner à plein régime pour transpercer la muraille turinoise. Une performance qui n’est pas donné à tout le monde, même pas au FC Barcelone.
Lionel Messi, Luis Suarez, Neymar et consorts s’y sont cassés les dents en quart de finale, aussi bien à l’aller qu’au retour au Camp Nou. C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend les protégés de Leonardo Jardim. «Si même le Barça n’a pas marqué en deux matchs, cela signifie que ce sera compliqué pour nous», a confié Kamil Glik. Mais pas impossible, surtout avec un Mbappé que rien ne semble pouvoir arrêter actuellement.