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NBA : les dix rencontres à ne pas manquer cette saison

Coéquipiers aux Warriors, Stephen Curry et Kevin Durant vont avoir de la concurrence à l'Ouest.[Visual / Icon Sport ]

La NBA a dévoilé le calendrier de la saison à venir. Et les belles affiches ne manquent pas.

La première bonne nouvelle concernant ce calendrier est que la saison NBA commence plus tôt, à savoir le 17 octobre. Les années précédentes, elle démarrait à la toute fin octobre. La deuxième bonne nouvelle est que cela a permis à la ligue d’espacer les rencontres pour chaque club, et donc de supprimer complètement les fameux couloirs de quatre matchs en cinq jours tant décriés par les entraîneurs (le premier d’entre eux étant Gregg Popovich) et les joueurs. Et qui dit plus de repos, dit plus de qualité de jeu, et aussi de meilleurs playoffs.

Cette nouvelle saison NBA devrait aussi nous offrir des moments d'intenses émotions avec notamment ces joueurs de premiers plan - Chris Paul, Paul George, Gordon Hayward, Kyrie Irving - transférés à l’intersaison, ou qui sont justes partis voir ailleurs, et qui feront leurs premiers pas sous leurs nouvelles couleurs et/ou seront confrontés à leur ancien club à un moment donné. Des événements attendus par toute la planète basket. Sans plus attendre, voici notre sélection des dix matchs à ne pas manquer en 2017/2018.

Houston Rockets @ Golden State Warriors, le 17 octobre 2017

Une grande soirée en perspective. Les Warriors vont recevoir leur bague de champions avant l’entame de ce premier match de la saison face aux Rockets de Houston. Une équipe texane qui compte désormais dans ses rangs Chris Paul, un des dix meilleurs joueurs de la ligue, et qui espère que son union avec James Harden sur le terrain lui permettra de contrarier la suprématie des californiens.

Outre Chris Paul, les Rockets se sont renforcés avec notamment les arrivées de P.J. Tucker et Luc Richard Mbah a Moute. D’excellents compléments qui pourraient améliorer la défense des Rockets (Chris Paul et Trevor Ariza sont eux aussi d'excellents défenseurs) à tel point qu'ils pourraient facilement imaginer chatouiller les orteils des Warriors d'ici l'entame des playoffs. Houston se rêve en principal opposant à l’hégémonie de Golden State au sein de la conférence Ouest. Ce match nous donnera une première idée sur la faisabilité, ou non, de cet objectif.

Boston Celtics @ Cleveland Cavaliers, le 17 octobre 2017

Le meneur des Cleveland Cavaliers, Kyrie Irving, a été transféré aux Celtics de Boston en échange d'Isaiah Thomas, Jae Crowder, Ante Zizic et le fameux tour de draft 2018 des Nets (non-protégé). Un échange qui bénéficie aux deux clubs. Et qui va donner à ce premier match de la saison entre les deux clubs une saveur toute particulière. La NBA ne pouvait pas rêver d'une meilleure façon de lancer cette nouvelle saison.

Fin juillet, Kyrie Irving avait exprimé son souhait d'être transféré dans un autre club. Et voilà qu'il se retrouve dans l'effectif du principal rival des Cavaliers au sein de la conférence Est. Son retour à Cleveland dès l'entame de la saison lui donnera l'opportunité d'affronter ses anciens coéquipiers dans une ambiance qui promet d'être survoltée. Adoré par les fans des Celtics, Isaiah Thomas sera, lui, ... en costard, assis sur le banc en raison de sa blessure à la hanche qui pourrait le tenir loin des parquets un bon moment cette saison.

Peu importe. Le retour de Kyrie Irving à Cleveland sous le maillot des Celtics sera une raison suffisante pour motiver LeBron James. Le «King» aura à coeur de démontrer que, même sans Kyrie Irving, les Cavaliers restent l'équipe à battre à l'Est. On le dit, et on le répète : ce match sent la poudre.

Golden State Warriors @ San Antonio Spurs, le 2 novembre 2017

Un des plus gros «Et si … ?» des playoffs 2017. En mai dernier, lors du Game 1 face aux Warriors, les Spurs affichaient plus de vingt points d’avance deux minutes après l’entame du troisième quart temps. L’entorse de Kawhi Leonard, et sa sortie sur blessure immédiate, a privé les fans d’une finale de conférence Ouest potentiellement épique. Les Spurs représentent-ils encore la principale menace à la suprématie des Warriors ? Cela reste à voir. La signature de Rudy Gay est source d’optimisme, les retours de Manu Ginobili et de Pau Gasol aussi. On peut également citer l’arrivée de Joffrey Lauvergne, qui apportera son énergie en sortie de banc.

Mais la réalité, c’est aussi que Tony Parker ne reviendra pas de sa blessure avant le mois de janvier (si tout va bien), et que LaMarcus Aldridge a cru bon de faire part de son mécontentement sur son rôle au sein de l’équipe après leur élimination en playoffs et pourrait partir via un transfert avant même que la saison ne commence (silence radio sur ce point depuis fin juin). Ceci étant dit, les Spurs ont toujours su rester compétitifs ces vingt dernières années, et avec Gregg Popovich sur le banc pour les guider, il n’y a pas trop de soucis à se faire. Pour le moment.   

Philadelphia Sixers @ Los Angeles Lakers, le 15 novembre 2017

C’est LE match des rookies. Avec un grain de (gros) sel en plus. Les deux premiers picks de la draft, Markelle Fultz et Lonzo Ball, se retrouvent face-à-face pour la première fois de la saison. Ce qui est un des moments classiques d'une saison NBA. Mais dans ce cas précis, ça va un peu plus loin, et cela grâce à deux hommes : Joel Embiid et LaVar Ball. Ces deux-là se sont lancés dans un «trash-talk» légendaire au début de l’été. Et la tension ne fait que grimper depuis.

Joel Embiid a été le premier a dégainer sur Twitter, le 22 juin dernier, en demandant à Ben Simmons de dunker si fort sur Lonzo «que son papa viendra le sauver sur le court».

Puis, il y a une cette vidéo où Joel Embiid insulte littéralement LaVar Ball :

(Que LaVar Ball aille se faire f*** !)

Interrogé par TMZ, LaVar Ball s’est amusé du vocabulaire limité d’Embiid, soulignant que ce dernier passait plus de temps sur la liste des joueurs blessés que sur le terrain (pas tout à fait tort). Et qu'il ferait mieux de  se taire.

Qui n’est pas super-impatient de voir ce match ???

Golden State Warriors @ OKC Thunder, le 22 novembre 2017

Les Warriors face au Thunder d'OKC, c’était l’affiche immanquable de la saison dernière. Cette année, le duel n’en sera que plus intense. La raison est simple : Paul George porte désormais le maillot du Thunder. Russell Westbrook n’est plus obligé de se transformer en ogive nucléaire pour espérer voir son équipe gagner. Si George n’est pas tout à fait dans la même sphère que Kevin Durant (certains diront que si), il reste un des meilleurs joueurs de la ligue, et surtout un parfait complément à Westbrook.

Sans compter que Sam Presti, le manager général d’OKC, a également recruté quelques joueurs complémentaires, notamment Patrick Patterson – un ailier-fort adroit à trois points – et Raymond Felton, qui a encore de beaux restes (et je parle bien de restes). Des acquisitions solides qui pourraient permettre au Thunder de retrouver le haut du tableau à l’Ouest. Et de donner une bonne suée (au minimum) aux Warriors.

OKC Thunder @ Indiana Pacers, le 13 décembre 2017

Le retour de Paul George à Indiana sera marqué par l’accueil que lui réserveront les supporters. Cela ne devrait pas être aussi spectaculaire que les huées entendues par LeBron James à Cleveland en 2010 (quand il jouait au Heat) ou les cupcakes de Kevin Durant la saison passée, mais ce ne sera pas non plus un cri d’amour qui descend des tribunes au moment de son introduction sous les couleurs de l'équipe adverse. Loin de là. Les deux clubs auront déjà joué l’un contre l’autre le 25 octobre, sur le parquet d’OKC. Ce sera définitivement une autre ambiance dans l’antre des Pacers.

Cleveland Cavaliers @ Golden State Warriors, le 25 décembre 2017

L’an dernier, ce match fut probablement l'un des meilleurs de la saison régulière. Cette fois encore, LeBron James et les Cavaliers affrontent les Warriors - et ce pour la première fois depuis les NBA Finals - pour le traditionnel match de Noël. Avec ou sans Kyrie Irving, ça reste la rencontre que tout le monde attend. Et que tout le monde commentera après coup.

Houston Rockets @ Los Angeles Clippers, le 15 janvier 2018

Chris Paul de retour à Los Angeles pour affronter ses anciens coéquipiers. Là aussi, l’accueil du public ne devrait pas être tendre. Les gros titres évoqueront  une nouvelle fois les relations tendues entre Chris Paul et le coach des Clippers, Doc Rivers, qui auraient été centrales dans sa décision de partir. Blake Griffin et DeAndre Jordan feront tout pour permettre aux Clippers de l’emporter, et peut-être, donner quelques regrets à Chris Paul. Aussi, on hâte de voir Milos Teodosic à l’œuvre sous le maillot des Clippers (si Doc Rivers le fait jouer).

Minnesota Timberwolves @ Chicago Bulls, le 9 février 2018

Jimmy Butler fait désormais parti de l’équipe des Timberwolves où il retrouve son ancien coach aux Bulls de Chicago, Tom Thibodeau. Alors forcément, quand ces deux-là vont retourner ensemble au United Center pour en découdre avec leur ancien club, la motivation sera à paroxysme (il y aura aussi ce bon vieux Taj Gibson, lui aussi un ancien de Chicago, avec eux). Surtout que, cette fois, les Wolves, qui comptent dans leur rang ces deux jeunes stars que sont Karl-Anthony Towns et Andrew Wiggins, seront largement favoris face à des Bulls en pleine reconstruction. Personnellement, je n’aimerais pas être à la place des joueurs de Chicago pour ce match qui sent la revanche à plein nez pour Butler et Thibodeau.

Boston Celtics @ Utah Jazz, le 28 mars 2018

A l’instar de Kyrie Irving, Paul George et Chris Paul, Gordon Hayward est le quatrième joueur majeur qui sera confronter à ses anciens supporters cette saison. Son choix n’a manifestement pas plu aux fans du Jazz d’Utah, ni même à ses coéquipiers. Mais ce ne sera qu’un mauvais moment à passer pour le nouvel ailier des Celtics qui, très sincèrement, a eu entièrement raison de quitter une conférence Ouest saturée pour rejoindre l’Est où le règne des Cavaliers pourrait toucher à sa fin. S’il atteint les NBA Finals avec Boston en juin prochain, plus personne ou presque ne parlera de son départ. On a toutefois hâte de voir Rudy Gobert et le reste des joueurs d’Utah se démener pour lui faire mordre la poussière (sauf si Utah est hors-course pour les playoffs, et/ou ravagé par les blessures, ou les deux) à l'occasion de son retour.

Bonus : Milwaukee Bucks @ Toronto Raptors, le 1er janvier 2018

Impossible de parler des dix meilleurs matchs de la saison sans mentionner Giannis Antetokounmpo (ou Nikola Jokic des Nuggets, mais il fallait faire des choix). L’ailier des Bucks ne cesse de s’améliorer, et son physique hors du commun, sa faculté à jouer quasiment à tous les postes, à défendre excellemment bien, et son jeune âge (22 ans), font de lui une des futures grandes stars potentielles de la ligue. Eliminé avec son équipe au premier tour des playoffs la saison passée après une série très compétitive face à des Raptors pourtant largement favoris, celui qu’on surnomme le «Greek Freak» aura à coeur, lui aussi, de venir contrarier la hiérarchie à l’Est. Et il semble avoir toutes les cartes en main pour y parvenir.

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