Didier Deschamps a assuré ne pas avoir encore en tête la liste des 23 joueurs qu’il emmènera à la Coupe du monde, en Russie, en juin prochain. Au regard de ses dernières sélections, il a néanmoins un groupe solide d’une bonne quinzaine d’éléments régulièrement appelés et qui, sauf blessures ou autre, feront partie du voyage.
Ce qui veut dire qu’à six mois de son annonce, il reste encore plusieurs places à prendre dans tous les secteurs de jeu. Et les rencontres à venir contre le pays de Galles (vendredi), puis en Allemagne (mardi) seront les rares fenêtres de tir pour se mettre en évidence aux yeux du sélectionneur. «On n’est pas dans la dernière ligne droite pour le Mondial, c’est donc encore le moment de pouvoir donner du temps de jeu à un maximum de joueurs, avec deux équipes certainement différentes», a-t-il confié.
A eux de l’utiliser à bon escient. Comme Benjamin Pavard, l’un des deux petits nouveaux de cette liste. Le défenseur de Stuttgart a un coup à jouer pour devenir la doublure de Djibril Sidibé, habituel titulaire sur le côté droit, et supplanter Christophe Jallet, qui remplit actuellement ce rôle. Confronté à la concurrence de Raphaël Varane, Laurent Koscielny – qui a annoncé sa retraite internationale à l’issue du Mondial – et Samuel Umtiti dans l’axe, Presnel Kimpembe devrait connaître sa première sélection pour s’affirmer comme le 4e homme à leur côté.
Dans l’entrejeu, Steven N’Zonzi, l’autre néophyte, aura sans doute plus de mal à se faire une place dans un secteur déjà bien fourni, où manquent à l’appel Paul Pogba ainsi que N’Golo Kanté, et où Corentin Tolisso va devoir confirmer les promesses entrevues lors du dernier rassemblement. C’est finalement en attaque qu’il y a le plus de places à décrocher derrière les incontournables Antoine Griezmann et Olivier Giroud. Que ce soit Florian Thauvin, qui ne compte qu’une sélection, Anthony Martial, de retour après un an d’absence, Nabil Fekir, flamboyant avec Lyon, ou encore Alexandre Lacazette, décevant le mois dernier, tous vont jouer gros au cours de ces deux rendez-vous. Et ils ne devront pas se manquer. Leur présence en Russie risque fort d’en dépendre.
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— Equipe de France (@equipedefrance) 7 novembre 2017