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Coupe Davis : la France décroche son dixième Saladier d'argent

Lucas Pouille a apporté le point décisif aux Bleus dans une finale face à la Belgique. Lucas Pouille a apporté le point décisif aux Bleus dans une finale face à la Belgique.[Anthony Dibon/Icon Sport]

La France tient son 10e Saladier d'argent. Les Bleus ont remporté, ce dimanche, la finale de la Coupe Davis grâce à la victoire de Lucas Pouille, vainqueur du Belge Steve Darcis dans le 5e et dernier match décisif (6-3, 6-1, 6-0). 

Seize ans que la France attendait ce sacre. Après trois douloureux échecs (2002, 2010, 2014), la France a enfin conquis ce 10e saladier d’argent qui lui a trop longtemps échappé. Et le héros se nomme Lucas Pouille, préféré à Richard Gasquet. A quelques kilomètres seulement de là où il a tapé ses premières balles, le Nordiste n’a pas flanché pour apporter le point décisif aux Tricolores et priver la Belgique de sa première Coupe Davis dans un cinquième et dernier match à quitte ou double (3-2).

Dans un stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq en fusion, où les Bleus restaient sur une désillusion trois ans plus tôt face à la Suisse, et malgré l’énorme pression sur ses épaules, Pouille n’a laissé aucune chance à Steve Darcis (6-3, 6-1, 6-0) pour décrocher la plus précieuse victoire de sa jeune carrière.

De quoi arracher les larmes de l’ensemble du clan français, et en particulier à Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga, sèchement battu quelques instants plus tôt par David Goffin (7-6, 6-3, 6-2), avant qu’ils ne soulèvent fièrement un trophée qui, jusqu’à ce dimanche, semblait trop lourd pour cette génération en quête d’un titre majeur depuis toujours. «C’est fabuleux. Ça fait tellement longtemps qu’on court après. On a conjuré le sort. On est très soulagé d’avoir pu enfin gagner cette compétition», a confié le Biterrois.

C’est une victoire dont on a tellement rêvé, a confié Yannick Noah, lui aussi très ému. Lucas a joué un match extraordinaire, chez lui, on ne pouvait pas rêver mieux. On a gagné en équipe.» Ce 10e sacre pourrait s’avérer être le plus beau des cadeaux d’adieu pour le capitaine français. Avec ce troisième trophée décroché en tant que capitaine (1991, 1996), il pourrait décider de tirer sa révérence deux ans après son retour sur la chaise de sélectionneur pour permettre à la France de parvenir à ses fins. Quoi qu’il décide, le tennis français pourra encore lui dire merci. 

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