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#NBASundays : Les Lakers en souffrance sans Lonzo Ball

Lonzo Ball est incertain pour le match de dimanche face aux Knicks.[Sean M. Haffey / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Chaque semaine, CNews Matin propose avec #NBASundays de décrypter le duel du dimanche soir en NBA, accessible en France en prime time sur NBA League Pass et sur beIN Sports.

Lonzo Ball sera-t-il la future star des Lakers de Los Angeles ? Après un début de saison en demi-teinte, le meneur de la franchise californienne a commencé à redresser la barre au mois de décembre avec une ligne de stats plus qu’honorable (12,2 points, 42,2% aux tirs dont 37,7% à trois points, 6,7 rebonds et 6,8 passes décisives). Une embellie confirmée, pour le moment, en ce mois de janvier.

Malheureusement pour les Lakers, la récente blessure de Lonzo Ball au genou le force à regarder les matches depuis le banc depuis lundi. Une absence fatale pour Los Angeles qui perdu les huit matches manqués par le meneur cette saison (avec en moyenne de -17 points !). Lonzo Ball serait-il déjà indispensable aux Lakers ? S’il ne devrait pas jouer la rencontre de ce vendredi face aux Pacers, tout espoir n’est pas perdu pour le match de dimanche face aux Knicks de New York.

La franchise de la Grosse Pomme arrive au Staples Center en plein milieu d’une virée sur la côte Ouest potentiellement décisive dans la course aux playoffs. Actuellement 10e de la conférence Est (20v-25d), ils ne sont pas complètement hors-course pour atteindre les phases finales. Mais le temps presse. Et la liste des adversaires à venir n’inspire pas l’optimisme. Après Utah ce vendredi, et les Lakers dimanche, les Knicks enchaînent avec les Warriors, les Nuggets et les Suns (le lendemain de la rencontre face à Denver). Le calendrier des Knicks jusqu’à la fin de la saison s’annonce compliqué. New York n’a pas encore décroché de la course aux playoffs, mais cela ne semble n’être qu’une question de temps.

Les NBA Sundays, présentés par NBA 2K18, sont à suivre en direct, le dimanche, à partir de 21h30 sur NBA League Pass et beIN Sports.

Ce qu’il faut savoir sur les Lakers de Los Angeles

Le retour des Lakers sur le devant de la scène NBA devra encore attendre un peu (peut-être la saison prochaine, quand LeBron James rejoindra la franchise). Si les playoffs semblaient être un objectif ambitieux, mais réalisable, en début de saison, il faut désormais se rendre à l’évidence : ce ne sera pas pour cette année.

Avec un bilan de 15v-23d, Los Angeles est désormais largement distancé par ses concurrents. Ce qui n’est pas bien grave. L’important pour Luke Walton et ses joueurs reste de gagner en expérience et développer les jeunes talents. Et si possible, de se débarrasser des contrats qui plombent les finances du club (coucou, Luol Deng), et pourraient empêcher une campagne de recrutement capable de transfigurer la franchise l’été prochain (Paul George, DeMarcus Cousins, et LeBron James, entre autres, seraient intrigués par la possibilité de rejoindre le club), d’ici la date limite des transferts fixé au 8 février prochain.

Portés par l’exubérance de ses jeunes joueurs, les Lakers pratiquent un jeu rapide et séduisant… quand son effectif est au complet. Brandon Ingram réalise une deuxième saison très encourageante, avec une efficacité aux tirs solide, et une faculté de provoquer des fautes qui le rend d’autant plus dangereux. Julius Randle s’affirme de plus en plus, Larry Nance Jr. régale avec ses dunks stratosphériques, et Kyle Kuzma continue de donner des regrets à toutes les franchises NBA qui n’ont pas osé le sélectionné avant le 27e choix de la dernière draft (meilleur scoreur de l’équipe et déjà en compagnie des légendes du club).

On aurait pu aussi citer Jordan Clarkson, mais ce dernier a récemment fait part de ses envies d’ailleurs. Et si cela permet aux Lakers d’attacher le contrat de Luol Deng dans un échange avec une autre équipe, ils sauteront sur l’occasion avec un sourire aux lèvres (bonne chance avec ça).

Et puis il y a Lonzo Ball. Moqué après un début de saison calamiteux où il semblait incapable de mettre le ballon dans le panier, le meneur de Los Angeles commence enfin à montrer l’étendue de son talent sur le terrain. Sa réputation de passeur génial capable de conduire des contre-attaques éclair, de faire des «hockey-assists» (la passe qui précède une passe décisive), et de faire jouer les autres est largement méritée. Mais bizarrement, c’est en défense que les Lakers semblent le plus souffrir lors de ses absences. Selon ESPN, la franchise californienne encaisse 107,8 points/match et tient l’adversaire à 44,6% aux tirs lorsqu’il joue, contre 124,1 pts/match et 51,9% quand il est absent. Une énorme différence.

Dans les huit matches – tous des défaites – que Lonzo Ball a manqué depuis le début de la saison, les Lakers n’ont pas réussi à atteindre la barre des 100 points dans six d’entre eux. Un indice qui laisse entrevoir l’impact que ce joueur peut avoir sur le terrain - tant offensivement que défensivement - malgré des stats individuelles pas toujours reluisantes. Le signe que, peut-être, les Lakers ont effectivement mis les mains sur une future star capable de rendre ses coéquipiers meilleurs quand elle est sur le terrain.

Ce qu’il faut savoir sur les Knicks de New York

On a déjà parlé longuement des Knicks la semaine dernière. Comme les Lakers, New York aurait aimé atteindre les playoffs cette saison. Une mission bien moins compliquée à l’Est qu’à l’Ouest. Mais les Knicks se montrent beaucoup trop inconstants pour espérer parvenir à se qualifier pour les phases finales, ce qui serait une première depuis 2013. Depuis l’entame du mois de janvier, New York a perdu sept de ses neuf matches (ils jouent à Utah ce vendredi), dont trois défaites en prolongations, et un revers mercredi dernier contre des Grizzlies pourtant amoindris par les blessures. Si les Knicks veulent faire les playoffs, ce sont typiquement le genre de rencontres qu’il ne faut pas perdre.

Après avoir réalisé le meilleur match de sa carrière face aux Nets lundi dernier…

… Frank Ntilikina s’est complètement raté contre Memphis (0/6 aux tirs, dont 0/4 à trois points). Une performance décevante mais qui est un peu à l’image de la saison réalisée par le meneur français pour le moment. Ce dernier parvient rarement à enchaîner les bonnes performances, match après match. Mais attention, ce n’est pas pour autant qu’il est un poids mort pour les Knicks. Ses qualités défensives font que, même s’il ne marque pas, son impact est souvent positif. Le problème majeur de Frank Ntilikina réside dans sa capacité à trouver le bon rythme sur le terrain, principalement offensivement. La vidéo ci-dessus montre l’étendue du talent du meneur français quand il joue de manière appliquée. Encore une fois, il n’a que 19 ans. Et son potentiel est déjà très encourageant.

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