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Open d'Australie : Tout savoir sur Hyeon Chung, vainqueur de Djokovic

A 21 ans, le Sud-Coréen s’impose comme l’un des tous meilleurs espoirs.[WILLIAM WEST / AFP]

En s'offrant le scalp de Novak Djokovic à l'Open d'Australie, le Sud-Coréen Hyeon Chung s'est ouvert les portes d'un premier quart de finale de Grand Chelem. Et se fait un peu plus connaître.

Reconnaissable à sa tête de jeune étudiant en informatique, avec ses grandes lunettes blanches, le jeune Sud-Coréen est en train de confirmer tout son potentiel. A 21 ans, il s’impose comme l’un des tous meilleurs espoirs. Et si son nom n’est peut-être pas aussi cité que les Nick Kyrgios, Andrey Rublev, Denis Shapovalov ou autre Alexander Zverev comme les pépites de demain, il a grandi dans l’ombre. Et grand bien lui en a fait.

En remportant le Masters des jeunes, le tournoi NextGen, à Milan au mois de novembre dernier, le 58e mondial a démontré qu’il était peut-être celui avec le meilleur mental. En éliminant Novak Djokovic lundi à Melbourne, Chung est devenu le premier Sud-Coréen à atteindre les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem. « C’est un rêve devenu réalité », a indiqué le jeune asiatique dont le modèle n’est autre que le… Serbe lui-même.

Il mange chinois avant ses matchs

Il faut dire que son style de jeu s’inspire de l’ancien n°1 mondial. « Je m’inspire de Djokovic car il a un jeu fantastique et qu’il est très fort mentalement. », a confié le natif de Suwon, finaliste de Wimbledon juniors en 2013. Ce gaucher, très solide, possède un revers très efficace avec lequel il peut trouver des angles incroyables, accélérer rapidement le jeu mais aussi contrer et prendre le contrôle du point.

Discret en dehors des courts, Hyeon Chung évite les réseaux sociaux. Et possède un petit pêché mignon. «Avant chaque match, je mange chinois, a-t-il confié. C’est plus léger que la cuisine coréenne, ça ne reste pas sur l’estomac.» Et pour le moment, cela fonctionne à merveille.

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