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Une Coupe de France en lambeaux, par Pierre Ménès

Certaines équipes, comme Monaco, éliminé par Lyon, ne jouent pas la Coupe de France à fond. Certaines équipes, comme Monaco, éliminé par Lyon, ne jouent pas la Coupe de France à fond.[Pascal Della Zuana/Icon Sport]

Depuis la création de la très contestable Coupe de la Ligue, la Coupe de France en a pris un sérieux coup côté prestige. Pourtant, c’est une bonne occasion de se qualifier pour une compétition européenne et un trophée à soulever.

Bien sûr, il y a le PSG, triple tenant du titre, mais Strasbourg et Lyon ont prouvé que sur un match, l’ogre parisien n’était pas infaillible. Encore faut-il essayer. Mais, d’une manière générale, il y a de quoi être choqué par la façon dont les clubs prennent cette compétition centenaire par-dessus la jambe.

Soit en envoyant l’équipe B, soit en jouant à peine sur un rythme plus élevé qu’un match amical, comme Monaco à domicile contre Lyon (2-3). Ce n’est pas comme si les Monégasques étaient préoccupés par leur prochain match européen, vu leur brillante campagne en Ligue des champions. Mais bon, la Coupe de France, ce n’est pas assez bien pour ces messieurs.

Ajoutez à cela une couverture médiatique improbable avec une immense majorité de matchs disputés en semaine à 18h30 (qui a le temps de terminer son travail et d’être au stade à cet horaire ?), et des matchs uniquement visibles sur Internet, contre un petit peu de sous en plus, et vous aurez une idée du marasme dans lequel se trouve la compétition. A la Fédération de trouver les bonnes solutions parce que là, la Coupe de France est vraiment en danger. 

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