En direct
A suivre

PSG-Real Madrid : la superstar, c'est Ronaldo !

Cristiano Ronaldo (g) du Real Madrid et Edinson Cavani (d) du PSG, lors du match de l'UEFA au Parc des Princes le 6 mars 2018 [FRANCK FIFE / AFP] Cristiano Ronaldo du Real Madrid et Edinson Cavani du PSG, lors du match de l'UEFA au Parc des Princes, le 6 mars 2018. [FRANCK FIFE / AFP]

Neymar était venu à Paris pour remporter la Ligue des champions puis le Ballon d'or ? Cristiano Ronaldo, à l'origine des deux buts face au PSG (2-1) après son doublé de l'aller, a encore montré qu'il ne comptait pas lâcher ses deux trophées fétiches, mardi lors du 8e de finale retour.

On l'avait senti à l'aller (victoire 3-1) avec son doublé salvateur à Madrid, mais la confirmation est venue au Parc des Princes, trois semaines plus tard : oui, la machine à marquer «CR7» a bel et bien actionné le mode «Champions League» !

A la réception d'un centre millimétré de Lucas Vazquez au 2e poteau, le quintuple Ballon d'or portugais s'est élevé plus haut que tous les défenseurs parisiens (51e, 1-0) pour inscrire son 12e but dans cette C1, son 117e au total dans l'épreuve-reine européenne.

De quoi conforter son statut de meilleur buteur de la compétition, obsession des propriétaires qataris du PSG, avec le double de buts inscrits que... Neymar (6 réalisations), pourtant l'homme le plus cher de l'histoire.

Et dire que ses 33 ans, conjugués à un début de saison compliqué -- mise en examen pour fraude fiscale présumée, geste d'énervement contre un arbitre qui lui avait valu cinq matches de suspension -- et surtout un rendement à la baisse, avaient poussé les observateurs à parler de déclin.

Le président du Real Madrid Florentino Pérez, auteur de clins d'oeil très appuyés envers Neymar, peut ranger son opération séduction... et son chéquier. Car rien ne sert a priori de dépenser au moins 222 millions d'euros -- comme l'a fait le PSG cet été pour arracher le Brésilien au FC Barcelone -- quand on a déjà chez soi le meilleur joueur du monde.

Gourmandise

Son prochain dossier, habituel serpent de mer estival, devrait plutôt concerner une éventuelle revalorisation salariale de son champion pour l'aligner aux émoluments astronomiques de son rival Lionel Messi (40 M EUR selon la presse). Car avec «seulement» 21 millions d'euros par an, «CR7» est loin du statut qu'il revendique, à savoir l'homme des grands rendez-vous.

Et pourtant, son début de match contre le PSG avait rassemblé tous les défauts qui empêchent encore les derniers sceptiques d'apprécier l'incroyable talent de ce monstre de travail et de volonté : individualisme et signes d'agacements trop répétitifs.

A l'image de ces deux contres gâchés à cause d'une mauvaise passe (27e), ou d'un geste de trop (36e) alors qu'un quatre contre quatre était à négocier.

Toujours aussi facile techniquement, comme cette belle passe de la poitrine (12e), le Portugais a su régler la mire au retour des vestiaires.

Après avoir manqué l'ouverture du score de la tête (50e), il a su cadrer dans la foulée pour battre un Alphonse Areola pourtant en grande forme (51e).

Insatiable, il a tenté de provoquer un penalty en s'écroulant dans la surface après une belle chevauchée balle au pied mais l'arbitre ne s'est pas laissé abuser (58e).

Il a même réprimandé Karim Benzema, quand son fidèle lieutenant, pourtant jamais avare en bons ballons, a décidé pour une fois de jouer le coup tout seul en contre (73e).

Le Portugais est toutefois à l'origine du 2e but madrilène, après avoir parfaitement lancé Vazquez, dont le centre contré a été bien repris par Casemiro (80e).

Suffisant pour éteindre définitivement la rumeur Neymar à Madrid ? Au vu de son match, le PSG ne serait sûrement pas contre un échange, mais «CR7» donne rendez-vous au printemps pour démontrer qu'il est le seul roi possible au Real Madrid. Et en Europe ?

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités