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Arsène Wenger : ses 10 moments-clés à Arsenal

L'année 1999 marque l'arrivée de l'international français, Thierry Henry, tournant pour l'histoire du club et pour la carrière d'Arsène Wenger. [AFP / ARCHIVES]

Arsène Wenger, l'entraîneur emblématique d'Arsenal, fait l'objet d'un documentaire événement à voir sur Canal+ dès le 23 janvier. A cette occasion, On jette un coup d'oeil dans le rétro sur les dix moments-clés de la carrière du Français à la tête des Gunners.

L'arrivée à Arsenal

En septembre 1996, Arsène Wenger, venu tout droit de Nagoya au Japon, - un titre de champion de France à son actif avec l'AS Monaco -, devient le 18e entraîneur de l'histoire du club londonien. 

Alors inconnu du football anglais, sa nomination suscite la méfiance outre-Manche. «Arsene Who?», titre ainsi le quotidien Evening Standard. 

Les premiers titres avec Arsenal

En 1998, le Frenchie entame sa grande carrière d'entraîneur. Arsenal remporte la coupe d'Angleterre et rafle le titre de champion de Premier League. Il s'agit du second doublé «Coupe-championnat» de l'histoire du club après la performance de 1971.   

Le match rejoué contre Sheffield United

En 1999, Arsène Wenger brille par son fair-play à l'occasion des huitièmes de finale de la FA Cup opposant Sheffield United aux Gunners.

Alors que le gardien de l'équipe du Yorkshire dégage volontairement le ballon en touche pour qu'un de ses co-équipiers, blessé, puisse être soigné, les joueurs de Wenger s'empressent de marquer un but. 

Un geste que l'entraîneur ne laissera pas passer, demandant à rejouer le match. La seconde rencontre se scelle de nouveau par une victoire du club londonien mais le fair-play de l'Alsacien est unanimement salué par les observateurs. 

Le recrutement de Thierry Henry

L'année 1999 marque également l'arrivée de l'international français, Thierry Henry, tournant pour l'histoire du club et pour la carrière d'Arsène Wenger

Au terme d'une série de matchs difficiles, l'attaquant s'épanouit dans l'axe et enchaîne les titres de meilleur buteur du championnat anglais. En 2005, Thierry Henry est nommé capitaine des Gunners et succède à Patrick Vieira parti pour La Juventus. 

En 2008, il est élu meilleur joueur de l'histoire d'Arsenal par les supporters du club. Une statue en bronze à son effigie est même érigée aux abords de l'Emirates stadium, en 2011.

L'attaquant à la retraite, actuel sélectionneur-adjoint de la Belgique, n'exclut pas de reprendre les rênes d'Arsenal. «Ça serait un rêve pour moi. Mais, pour le moment, je suis avec la Belgique», a-t-il confié au micro de Sky Sports.  

La 1ère finale de la coupe de l'UEFA

En 2000, Arsène Wenger parvient à emmener les Gunners en finale de la coupe de l'UEFA pour la première fois de leur histoire. Ils rencontrent le Galatasaray à Copenhague. Malheureusement, la séance de tirs au but qui vise à départager les deux équipes (à 0-0 au terme des 90 minutes de jeu) se soldera par une large défaite (4-1) des joueurs d'Arsenal.

L'exploit de 2004

En 2004, l'équipe d'Arsenal accomplit une de ses plus belles saisons. Invaincus sur l'année, les joueurs d'Arsène Wenger remportent le championnat anglais. C'est cet exploit qui leur vaut d'être rebaptisés «Les invicibles».

Cette saison exceptionnelle est ponctuée par le célèbre nul arraché par les Gunners face aux joueurs de Manchester United. La rencontre sous haute tension est surnommée la «Battle of Old Trafford». Le capitaine de l'époque, Patrick Vieira, écope d'un carton rouge, dix minutes avant la fin du match. Une bataille générale éclate à l'issue de la rencontre. 

La polémique sur les joueurs étrangers

Arsène Wenger n'hésite pas à aligner de nombreux joueurs étrangers sur les feuilles de match. En février 2005, il constitue par exemple une équipe de 16 joueurs étrangers pour affronter Crystal Palace, Ashley Cole et Sol Campbell n'étant pas aptes à jouer.

Le président de l'association de football professionnel (PFA) s'inquiètera de ce phénomène, craignant pour le foobtall anglais. Alan Pardew, entraîneur de West Ham à l'époque, affirmera que la réussite d'Arsenal n'est «pas nécessairement un triomphe pour le football britannique».  

«Quand vous représentez un club, il s'agit des valeurs et des qualités, et non pas les passeports», se défendra Arsène Wenger.

Le rendez-vous manqué de la Ligue des Champions

Ce fut sans aucun doute une des soirées les plus difficiles à encaisser pour le coach français. En 2006, alors que le club londonien espère décrocher son premier titre en Ligue des Champions, la finale de C1 se solde par une défaite amère face au Barça (2-1). 

Pourtant en infériorité numérique dès la 19e minute de jeu, les Gunners parviennent à résister face au club catalan. Jusqu'à ce que les Barcelonais leur assènent le coup de grâce, à la 81e. 

La colère des supporters

A partir de 2011, Arsène Wenger se retrouve sous le feu de sévères critiques des supporters des Gunners.

Il faut dire que la saison 2011-2012 est particulièrement difficile pour Arsenal. Lors d'un match contre Manchester United, l'équipe londonienne encaisse même 8 buts. 

Face à ces réactions hostiles, même son rival de toujours Sir Alex Ferguson, le célèbre entraîneur de Manchester United, prend la défense d'Arsène Wenger. 
 

Le clash avec Mourinho

Lors d'un match de championnat en octobre 2014, Arsène Wenger aura une attitude qu'on lui connnaît peu à l'égard de l'entraîneur de Chelsea de l'époque, José Mourinho.

Le Français, manifestement incapable de se contenir devant une enième intervention du coach portugais auprès de l'arbitre, se lève et se précipite vers lui, avant de le pousser. Les deux entraîneurs devront être séparés. 

Les tensions entre les deux hommes ont souvent fait les gros titres de la presse en Angleterre. Cependant, ils n'en étaient jamais venus aux mains avant ce soir-là. 

 

José Mourinho a tout de même tenu à adresser un mot en hommage à la carrière d'Arsène Wenger à la tête des Gunners : «S'il est triste, je suis triste. Je souhaite toujours le meilleur à mes adversaires, d'autant qu'il a été longtemps le plus grand rival de Sir Alex Ferguson. Nous montrerons à Arsène le respect qu'il mérite. Vous ne connaissez pas le respect mutuel dont on fait preuve, même si parfois on donne l'impression du contraire. Je ne regrette rien du passé. Mais je n'ai pas la mémoire courte. Je sais ce que signifie de remporter trois championnats et sept FA Cup. Et je sais tout ce qu'il a apporté en France, au Japon ou ici à Arsenal.» 

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