Quelques jours après avoir effectué leur rentrée, les Bleus passent le premier de leurs deux examens de ce rassemblement. Et s’il ne devait pas poser trop de problèmes à Didier Deschamps et sa bande avec l’Albanie, samedi, en éliminatoires de l’Euro 2020, les nombreuses absences pourraient rendre la tâche beaucoup plus compliquée que prévu.
Des défections, et non des moindres avec notamment les forfaits de Kylian Mbappé, Paul Pogba ou encore N’Golo Kanté, qui ont contraint le sélectionneur à concocter un groupe inédit composé de certains joueurs qui n’avaient encore jamais mis les pieds en équipe de France (Jonathan Ikoné, Mattéo Guendouzi) et d’autres dont l’expérience internationale est encore limitée (Léo Dubois, Clément Lenglet, Wissam Ben Yedder). «J’ai un choix plus limité, je subis», a confié, un brin fataliste, Deschamps qui va également devoir mettre sur pied un onze remodelé.
Une situation qu’il aurait préféré se passer pour se présenter le mieux armé possible et éviter une mauvaise surprise lourde de conséquence. Mais le tableau n’est pas tout noir. Il pourra aussi compter sur plusieurs éléments majeurs comme Raphaël Varane, Blaise Matuidi, Olivier Giroud et Antoine Griezmann entre autres. A priori largement suffisant pour affronter une équipe albanaise seulement 65e au classement Fifa. «L'équipe de France n'est pas moins forte. On a la chance d'avoir un vivier énorme avec beaucoup d'éléments de grandes qualités. On ne va pas se mentir, il y a des cadres importants qui sont absents. Mais j'ai confiance dans ce groupe et on peut gagner malgré les absences», a assuré, ce jeudi, Matuidi.
Mais ces absences poussent tout de même à une certaine méfiance dans le camp tricolore. Surtout que ces dernières années, l’Albanie a régulièrement posé des problèmes à Hugo Lloris et ses coéquipiers avec une défaite en amical en juin 2015 (1-0) et une victoire dans la douleur un an plus tard à l’Euro 2016 (2-0). «On respecte cette équipe. Elle n’est jamais évidente à jouer. C’est toujours des matchs compliqués», a insisté Didier Deschamps. D’autant qu’elle se présentera sur la pelouse du Stade de France sans aucun complexe, alors qu’elle garde encore un espoir de qualification. «Nous avons déjà prouvé que nous savons comment jouer contre la France. Il faut juste ne pas avoir peur, jouer notre jeu, ne pas penser qu'ils sont champions du monde et qu'ils sont de grands joueurs. Nous ferons tout ce qui est possible », a assuré le capitaine albanais Elseid Hysaj.
Les Bleus sont prévenus. Mais ils ne peuvent pas se permettre de laisser des points en route, que ce soit contre les Albanais ou Andorre mardi, pour ne pas de jouer à se faire peur. Surtout après la défaite enregistrée à Istanbul en juin (2-0). Car s’ils occupent la première place de leur groupe, ils ne la doivent qu’à une meilleure différence de buts aux dépens de la Turquie et l’Islande. Deux adversaires qu’ils retrouveront dans un mois pour des rendez-vous décisifs dans la course à la qualification. Si possible avec le plein de points. Et au complet…
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Le Champion Olympique et Champion du Monde d'athlétisme était en visite à Clairefontaine #FiersdetreBleus pic.twitter.com/hR0Gj9zDP9— Equipe de France (@equipedefrance) September 5, 2019