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Mondiaux de biathlon : Emilien Jacquelin champion du monde de la poursuite

Emilien Jacquelin a devancé au sprint Johannes Boe. Emilien Jacquelin a devancé au sprint Johannes Boe.[Tumashov / Icon Sport]

Le jour de gloire pour Emilien Jacquelin ! Au lendemain de sa médaille de bronze sur le sprint, le Français a décroché, ce dimanche, à Antholz-Anterselva, le tout premier titre de champion du monde de sa jeune carrière sur la poursuite et offert à la France sa première médaille d’or en Italie.

Au coude-à-coude avec Johannes Boe à la sortie du dernier tir, Jacquelin a résisté au Norvégien, tenant du gros globe de cristal, pour s’imposer au sprint. Et surtout débloquer son compteur de victoire, lui qui n’était encore jamais monté sur la plus haute marche du podium avant ces Mondiaux. Un moment forcément inoubliable. «C’est dingue. Je savais que j’avais tout pour bien faire. C’est un rêve d’enfant, a confié tout ému l’Isérois sur la chaîne L’Equipe. Depuis que j’ai cinq ans, c’est mon sport. Je vis pour le biathlon. Mon rêve c’était d’imiter Raphael Poirée (sept sacres, entre 2000 et 2007, ndlr), Martin Fourcade (dix sacres, depuis 2011).» Le voilà dans l’Histoire avec eux, mais aussi Patrice Bailly-Salins (titré en 1995), les trois Français à avoir été couronnés. Cela valait bien à une très belle accolade de Fourcade, très heureux pour son coéquipier malgré sa 4e place.

Parti en 6e position, à une trentaine de secondes d’Alexander Loginov, vainqueur la veille sur le sprint, le Grenoblois a été impérial aussi bien sur les skis que derrière sa carabine. Auteur d’un sans-faute (20/20), il est rapidement revenu sur la tête de la course avant de ressortir en tête à l’issue du dernier tir avec le cadet des frères Boe sur ses spatules. Et malgré son âge (24 ans), il a fait preuve d’une très grande expérience et maturité.

A l’image d’un coureur cycliste, qui est l’un de ses sports préférés, il a pris la mesure et jaugé son adversaire avant la dernière ligne droite sans s’affoler ni se laisser impressionner. «A la fin, j’ai joué technique comme en cyclisme en maitrisant mon adversaire», a-t-il indiqué. Il a ensuite placé une attaque décisive à laquelle Johannes Boe a été incapable de répondre. Avec au bout pas de maillot jaune mais un métal de la plus belle des couleurs.

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