En pleine explosion de l’épidémie de coronavirus dans leur pays, plusieurs équipes chinoises avaient trouvé refuge en Europe. A l’image du club de Wuhan, ville où est apparu le virus en premier, qui s’entraînait en Espagne depuis fin janvier.
Ce dernier a décidé de quitter le sol espagnol, après que la maladie a gagné le pays, avec 309 morts selon le dernier bilan, amenant le gouvernement à prendre des mesures drastiques, pour retourner en Chine après un mois et demi passé en Andalousie en stage. «La situation s’est inversée. Nous sommes plus en danger (en Espagne). Ça paraît à présent mieux de partir», a confié l’attaquant du Wuhan Zall Leo Baptistao à des médias chinois.
Mais leur retour a été pour le moins mouvementé. «Après une journée à la fois inoubliable et ardue, l'équipe est arrivée à Shenzhen à 15h lundi 16 mars et a retrouvé sa mère patrie», a expliqué le club, en évouqant les passages «longs et difficiles» par les services de l'immigration et les contrôles sanitaires.
Après avoir été temporairement bloqués à Francfort (Allemagne), selon certains médias chinois, les joueurs de Wuhan ont mis pas moins de 12 heures pour rejoindre leur hôtel de Shenzhen une fois débarqué sur le sol chinois, en raison des contrôles stricts imposés du fait la propagation du coronavirus.
Et ils ont immédiatement été placés en isolement pendant une quizaine de jours sans savoir quand ils pourront retrouver leur maison et famille, selon l'agence de presse Xinhua. «Après la période d'isolement requise à Shenzhen, l'équipe de Wuhan Zall reprendra l'entraînement», a précisé le club.