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«Moi, j'utilise mon salon pour m'entraîner» : comment les sportifs s'entretiennent avec l'épidémie de coronavirus

Avec les nombreuses structures fermées, les sportifs sont obligés de s'entrainer chez eux. Avec les nombreuses structures fermées, les sportifs sont obligés de s'entrainer chez eux.[SUSA / Icon Sport]

Le monde du sport est évidemment touché par l'épidémie de coronavirus qui sévit actuellement. Privés de compétitions, les sportifs s'adaptent malgré tout pour garder la forme.

Avec les obligations prises par le gouvernement afin de sécuriser la santé et tenter de stopper la propagation du virus, les sportifs doivent également effectuer du «télétravail». Conséquence, ils sont nombreux à s’entraîner chez eux et à suivre un programme spécifique, imposé par leur club ou qu’ils ont préparé individuellement.

C’est le cas d’Asma Niang. A 37 ans, cette judokate franco-marocaine née d’un père sénégalais, qui prépare les JO de Tokyo, qu’elle espère bien voir se dérouler, doit également opter pour un système D. «Je m’adapte, surtout que je suis une personne qui aime énormément m’entraîner, sourit-elle. Je m’entraîne à la maison et j’utilise mon salon. Je profite aussi des escaliers de mon immeuble. J’essaie de faire deux entraînements par jour pour garder la forme.» Quatre fois championne d’Afrique, la native de Casablanca qui défend les couleurs du Maroc fait tout pour être prête pour le dernier grand objectif de sa carrière. «Je ne sais pas si les Jeux auront lieu mais je me dis que quoi qu’il arrive je serai prête», nous a confié celle qui a été pompiers de Paris et a gagné les championnats de France militaires en 2007.

«travail à la carte»

Ils sont nombreux à devoir s’entraîner comme Asma Niang, seuls dans leur coin. Surtout les professionnels de ce que l’on appelle un peu maladroitement, les «sports mineurs». Surtout ceux qui ont comme objectif les Jeux olympiques. C’est également le cas des boxeurs qui, de base, n’ont pas souvent de combats et doivent garder la forme. Si beaucoup se retrouvent confiner chez eux, à s’entraîner comme ils le peuvent, d’autres parviennent à avoir des dérogations et des attestations pour s’entraîner dans leur club. Aux Etats-Unis notamment, du côté de la Californie, Souleymane Cissokho arrive à se maintenir en forme grâce à une petite salle de sport dans laquelle il peut aller. «La chance que l’on a, c’est que l’on peut y accéder avec notre coach. Mais c’est très réglementé. J’y vais à des horaires précis et je rentre une fois terminé. Ca me permet de garder la forme pendant cette période», nous détaille le boxeur parisien.

En France, la majorité des sportifs ont un «travail à la carte», l’Insep étant fermé. Mais d’autres ont un peu plus de chance. Comme les footballeurs notamment qui sont suivis et ont un programme préparé par leur staff technique. Les handballeurs également possèdent ce type de programmes pour garder la forme. Et être en bonne condition physique lorsque la vie reprendra.

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