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Coronavirus : Le Japon a-t-il caché le nombre de cas pour éviter le report des JO de Tokyo ?

Les Jeux Olympiques de Tokyo ont été reportés au plus tard à l'été 2021. Les Jeux Olympiques de Tokyo ont été reportés au plus tard à l'été 2021.[BEHROUZ MEHRI / AFP]

Le Comité international olympique et le Japon ont tout fait pour éviter le report des Jeux Olympiques de Tokyo malgré la pandémie de coronavirus dans le monde. Au point de minimiser l’ampleur de la maladie et de cacher le nombre réel de cas dans le pays ?

Ces dernières heures, le gouvernement japonais est dans l’œil du cyclone. Il est sérieusement pointé du doigt pour sa gestion de la crise sanitaire. Au pays du soleil levant, certains estiment qu’elle a été volontairement minimisée au profit du plus grand événement sportif au monde. D’autres n’hésitent pas à aller plus loin et vont jusqu’à affirmer que les autorités auraient volontairement divulgué des chiffres de personnes contaminées par le Covid-19 en-deçà de la réalité pour maintenir coûte que coûte la tenue des Jeux.

Véritable scandale ou théorie du complot ? Une enquête devrait permettre d’établir la vérité. Car si la colère gagne peu à peu du terrain, aucune preuve réelle ne permet de remettre en cause le nombre de cas fournis par les dirigeants de l’archipel. Même si le ton a changé ses dernières heures et qu’il se veut un plus grave.

Au lendemain de l’annonce du report des JO, au plus tard à l’été 2021, la gouverneure de Tokyo a imploré les habitants de la capitale japonaise à rester chez eux ce week-end, alors que les autorités locales ont recensé 41 nouveaux cas, ce mercredi, le chiffre le plus élevé dans la capitale japonaise depuis le début de la crise sanitaire mondiale. «Nous demandons instamment à tout le monde de ne pas sortir ce week-end si ce n’est pour une urgence», a déclaré Yuriko Koike au cours d’une conférence de presse, encourageant les habitants de la ville à privilégier le télétravail le plus possible pendant la semaine et à ne pas sortir le soir.

Cinq gouverneurs lui ont emboité le pas (Kanagawa, Yamanashi, Saitama, Tochigi, Chiba). Et le pire est peut-être à venir dans les prochaines heures. «A partir de cette semaine, nous pourrions assister à une explosion des cas de personnes infectées», a-t-elle ajouté. Un confinement, comme de nombreuses métropoles mondiales, ne semble également pas exclu. Des mesures qui, à défaut de la flamme, pourraient raviver encore un peu plus la polémique.

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