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Charles Leclerc serait «content de garder Sebastian Vettel» comme coéquipier chez Ferrari

Charles Leclerc et Sebastien Vettel ont connu une première année parfois tendue chez Ferrari. Charles Leclerc et Sebastien Vettel ont connu une première année parfois tendue chez Ferrari.[Xpb / Icon Sport]

L’avenir de Sebastian Vettel est aussi flou que le début de la saison de Formule 1, bouleversé par la pandémie de coronavirus. Mais si leur première année de collaboration chez Ferrari est parfois apparue tendue, Charles Leclerc se verrait poursuivre l’aventure avec son coéquipier, dont le contrat avec la Scuderia s’achèvera à la fin de l’année.

«Seb est un très, très bon pilote, je serais content de le garder auprès de moi. (…) J’ai énormément appris et il me reste beaucoup à apprendre de Seb. En tout cas, je serais content de continuer à l’avoir comme coéquipier», a assuré à Canal+ le pilote monégasque, qui a terminé devant l’Allemand au classement championnat du monde, avec notamment deux victoires contre une seule pour Vettel.

Mais alors que des discussions sont en cours entre les deux parties, le choix final reviendra aux dirigeants de l’écurie au cheval cabré. «Je respecterai la décision de Ferrari dans tous les cas», a ajouté Leclerc actuellement confiné dans son appartement à Monaco, où il s’occupe dans l’attente du coup d’envoi d’une saison repoussée à plusieurs reprises et pas prévu avant mi-juillet.

«On essaie de faire passer le temps. C’est sûr que ce sont des jours étranges, surtout pour nous les pilotes, on a l’habitude de voyager absolument tout le temps et partout pour les différentes courses, et là ça fait un mois que je suis bloqué chez moi, donc c’est un peu différent», a-t-il concédé. Et pour se maintenir en forme mais également rester compétitif, il fait «beaucoup de sport» et «pas mal de simulateur».

Sans oublier les Grands Prix virtuels. Et il s’est montré plus que performant avec ses succès, il y a quinze jours, en Australie puis, le week-end dernier, en Chine sur le circuit de Shanghai. «Même si c’est beaucoup d’amusement, ça nous permet aussi de s’entraîner pour la concentration. Conduire une voiture sur un jeu vidéo ce ne sera jamais pareil que dans la réalité, mais c’est ce qui se rapproche le plus dans cette période de confinement et c’est ce qui nous aide à garder notre esprit compétitif», a-t-il insisté.

Mais si l’horizon est encore loin d’être dégagé sur un démarrage de la saison, il n’attend plus qu’une chose : délaisser le virtuel pour le réel et sa vie de pilote. «C’est très compliqué de savoir avec l’évolution du virus, et je ne sais pas comment ça se passe dans l’organisation de toute cette saison… Pour l’instant on est en attente de nouvelles, mais en tout cas, j’ai hâte de remonter dans la voiture.»

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