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Coronavirus : le tournoi de Roland-Garros à huis clos ?

L'édition 2020 de Roland-Garros pourrait se tenir sans spectateur. L'édition 2020 de Roland-Garros pourrait se tenir sans spectateur.[Matthias Hauer / Gepa / Icon Sport]

Reprendra ? Reprendra pas ? L’incertitude plane sur la saison de tennis à l’arrêt au moins jusqu’à mi-juillet en raison de la pandémie de coronavirus. Une crise sanitaire qui a entraîné le report au mois de septembre de Roland-Garros. Et si elle venait à perdurer, les Internationaux de France pourraient se tenir à huis clos.

Cette solution est envisagée par la Fédération française de tennis «qui n’écarte aucune option». «Ce serait se perdre en conjectures d’en privilégier une tant le manque de visibilité est réel», a confié Bernard Giudicelli au Journal du Dimanche.

Malgré ce flou ambiant, le président de la FFT est déterminé à maintenir cette édition 2020 même sans spectateur dans l’intérêt du monde du tennis. «L’organiser à huis clos permettrait de faire tourner une partie du modèle économique, les droits télés et le partenariat. Ce n’est pas à négliger», a-t-il souligné.

En fin de semaine dernière, la Fédération, qui va procéder au remboursement de l’intégralité des billets déjà achetés, avait indiqué travailler «en collaboration avec les autorités françaises pour en définir conjointement les mesures adaptées, qui garantiront la santé et la sécurité de toutes les populations présentes».

Concernant les dates, un nouveau report du Grand Chelem sur terre battue, fixé du 20 septembre au 4 octobre, soit une semaine seulement après la fin de l’US Open (31 août-13 septembre), n’est également pas exclu. «Le 20 ou le 27 septembre, ça ne change pas grand-chose», a déclaré Bernard Giudicelli.

Une manière d’apaiser les tensions et d’atténuer les critiques nées de sa décision de reprogrammer Roland-Garros à fin septembre. «Cette décision, on l’a prise en conscience et en responsabilité. Et j’ai même envie de dire en bon père de famille. Le tournoi est le moteur du tennis en France, c’est lui qui nourrit les acteurs de notre écosystème. Alors dans ces moments-là, on pense d’abord à eux, à les protéger», a-t-il précisé.

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