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Des graffitis racistes découverts à l'Insep

Le judoka Teddy Riner est parmi les athlètes visés par les graffitis racistes. [FRANCK FIFE / AFP]

Sur la clôture de l'Institut national du sport, de l'expertise et la performance (Insep), au Bois de Vincennes, des inscriptions racistes ont été découvertes sur des portraits d'athlètes noirs. L'établissement public a fait constater l'outrage et déposera plainte auprès des services de police.

«Je suis sans mots», écrit la vice-championne olympique de pentatlon moderne Elodie Clouvel, ce dimanche 28 juin, sur le réseau social Twitter. Elle partage plusieurs photos prises par l'athlète Héloïse Kane, sur lesquelles on peut lire des injures. «Singe» est écrit sur un portrait de Teddy Riner, le judoka superstar sacré dix fois champion du monde, tandis qu'un portrait du coureur Dimitri Bascou porte l'inscription «Negro».

LE CHOC PARMI LES SPORTIFS

«Nous ne baisserons pas la tête, nous ne céderons aucun terrain à la haine, à la lâcheté et à la bêtise. J'apporte aujourd’hui mon soutien amical et indéfectible aux personnes qui sont personnellement agressées», a réagi dans le communiqué le directeur général de l'Insep, Ghani Yalouz.

De nombreux athlètes de haut-niveau ont dénoncé ces actes racistes. L'escrimeuse Astrid Guyart «dénonce avec force ces actes ignobles».

«La France multicolore est forte de sa diversité», commente la boxeuse Sarah Ourahmoune.

«Vous venez de vous attaquer à la grande famille du sport français» réagit la coureuse de cross-country Maeva Danois.

«Tout mon soutien aux athlètes qui se sentent salis par ces comportements révoltants» écrit la ministre des Sports Roxana Maracineanu sur Twitter.

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