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Coupe du monde : Mathieu Faivre triomphe sur le géant de Bansko, Pinturault 3e

Mathieu Faivre a devancé Marco Odermatt et Alexis Pinturault. Mathieu Faivre a devancé Marco Odermatt et Alexis Pinturault.[Gepa / Icon Sport]

La parenthèse enchantée se poursuit pour Mathieu Faivre. Dans la foulée de ses deux titres de champion du monde (parallèle et géant) et au lendemain de son podium, le skieur français a remporté, ce dimanche, le 2e géant de Bansko (Bulgarie). Il a devancé le Suisse Marco Odermatt et son compatriote Alexis Pinturault.

Mathieu Faivre n’était plus monté sur la plus haute marche d’un podium en Coupe du monde depuis son unique victoire à Val d’Isère en décembre 2016. Mais le skieur d’Isola 2000 est sur un nuage depuis les Mondiaux à Cortina d’Ampezzo (Italie).

Après avoir réalisé le meilleur temps de la première manche, il a maintenu son avance pour résister au retour d’Odermatt et mettre un terme à une attente longue de plus de quatre ans, lui qui avait dû se contenter de la 2e place la veille derrière Zubcic.

«Je suis très content de ma journée, s’est-il félicité au micro d’Eurosport. C’est la première fois que je gagne une course en refermant le portillon. Maintenant je vais me reposer un peu.» Du repos bien mérité.

Pinturault cède un peu de terrain

Malgré un nouveau podium, Pinturault n’affichait pas la même satisfaction. A la lutte pour la victoire, il a finalement dû se contenter de la 3e place et a vu Marco Odermatt lui reprendre des points dans la course au gros globe.

A neuf courses de la fin de la saison, le skieur de Courchevel possède 210 points d’avance sur le Suisse au classement général et 25 points au classement de la discipline également devant Odermatt alors qu’il reste deux géants à disputer.

«Je dois être plus fatigué que ce que je pensais en arrivant à Bansko, a-t-il concédé. Je fais des petites fautes inhabituelles mais, malgré tout, je fais un bon week-end compte tenu des circonstances.»

Enfin, Thibaut Favrot (26 ans) a signé le meilleur résultat de sa carrière avec une 4e place. Dans le rythme dans les deux manches, le Tricolore a même manqué de peu de monter sur la 3e marche du podium. « C’est à la fois génial et aussi décevant d’être si près du podium. (…) Peut-être un jour j’aurai la chance d’être là-bas, sur le podium, sur l’une des trois marches.»

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