En direct
A suivre

Bernard Laporte, XV de France, Stade toulousain… La mise au point de Guy Novès

Guy Novès est aujourd'hui à la retraite. [Icon Sport]

Dans un long entretien au Figaro, Guy Novès, qui sort sa biographie jeudi, est revenu sur son expérience particulière avec le XV de France, ses relations avec Bernard Laporte et a aussi évoqué le Stade Toulousain.

Lorsqu’il parle, ce n’est jamais pour rien. L’ancien sélectionneur des Bleus, qui revient sur son parcours dans «La Tête Haute» (Ed. Hugo Sport), a vécu un mandat très compliqué à la tête de l'équipe de France. Il a indiqué que son sort était scellé dès l’arrivée de Bernard Laporte et Serge Simon. «J'ai passé une première année avec un président Pierre Camou, qui souhaitait ma venue, indique-t-il. Puis, je me suis retrouvé avec une direction différente qui m'a donné le sentiment de tout faire pour m'éjecter, oui. C'est devenu très compliqué. J'étais devenu leur cible. Je ne pense pas, par exemple, que Serge Simon entrerait aujourd'hui dans le vestiaire du XV de France pour fustiger les joueurs en présence de Fabien Galthié comme il l'a fait avec moi lors de la tournée en Afrique du Sud... Ils m'ont imposé beaucoup de choses. Ils m'ont désavoué auprès des joueurs.»

Nommé sélectionneur après la Coupe du monde 2015 en remplacement de Philippe Saint-André, Guy Novès, remercié en décembre 2017 après une série de mauvais résultats, indique ne plus y penser. «Ce sont des gens (Bernard Laporte et Serge Simon, ndlr) qui ne m'ont pas respecté, lâche-t-il. Mais, je ne ressens pas de haine. Je ne ressens rien. Je les ai complètement effacés de mon esprit. Je ne veux pas briser la suite de ma vie pour un an passé à leurs côtés…»

Six ans après son départ de son club de toujours, le Stade Toulousain, Guy Novès confie qu’il a eu une proposition pour entraîner un club du Top 14 mais a refusé.

Il a également regretté de ne pas avoir eu d’au revoir à la hauteur avec le club Rouge et Noir. «Quand vous passez 40 ans dans le même endroit… J’ai eu l’impression de représenter quelque chose d’important pour mes joueurs. C’est certain même. Ce fut extrêmement fort avec des joueurs de toutes les générations. Mais le Stade Toulousain a fêté mon départ un jour de doublon, dans un stade à moitié plein, raconte-t-il. (…) J’ai toujours été attentif aux départs de mes joueurs. On organisait une grande fête, on leur offrait un fauteuil à leur nom. C’était beaucoup plus chaleureux que ce que j’ai vécu.»

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités