Une maîtrise de bout en bout. Partie en pole position, la Toyota n°7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez a enfin fini par remporter les 24 Heures du Mans, ce dimanche, en devançant la Toyota n°8 pour offrir à la marque japonaise un doublé et sa quatrième victoire consécutive. L’unique Alpine au départ a complété le podium.
Cette fois, c’est la bonne. Malchanceux ces dernières années (2017, 2019, 2020), l’équipage emmené par la Britannique, le Japonais et l’Argentin a été épargné, tout au long du week-end, pour enfin connaître la consécration sur le circuit de la Sarthe. Et ce succès dans cette 89e édition ne souffre d’aucune contestation. La Toyota n°7 a quasiment bouclé ses 370 tours en tête pour triompher et réaffirmer la domination du constructeur nippon, qui a placé la Toyota n°8 à la 2e place pour signer son 3e doublé en quatre ans.
HISTORIQUE ! La première victoire de l'ère Hypercar pour le @TGR_WEC et la GR010 #7 aux 24 Heures du Mans !
Félicitations à @pechito37 - Kamui Kobayashi - @Mikeconway26 #LeMans24 #WEC pic.twitter.com/9SWkM2VRdG— 24 Heures du Mans (@24heuresdumans) August 22, 2021
Triple tenant du titre, le trio composé, du Suisse Sebastian Buemi, du Japonais Kazuki Nakajima et du Néo-zélandais Brendon Hartley a rencontré divers problèmes et connu notamment un début de course compliqué après heurté la Glickenhaus au départ. Si elle est parvenue à remonter au classement, elle n’a pu venir inquiéter la Toyota n°7.
Alors qu’elle comptait se battre pour la victoire avec un bolide de nouvelle génération, piloté par les Français Nicolas Lapierre, Mathieu Vaxivière et le Brésilien André Negrao, Alpine n’a pas été en mesure de bouleverser la hiérarchie, signant néanmoins un podium plus qu’honorable avec une 3e place et en terminant devant les Glickenhaus.