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Affaire Hamraoui : la femme d’Eric Abidal a demandé à être entendue

Eric Abidal et sa gemme pourraient être entendus par les enquêteurs. Eric Abidal et sa gemme pourraient être entendus par les enquêteurs. [Sergio Ruiz / SUSA / Icon Sport]

Elle veut «faire cesser la rumeur». Alors que son nom est cité dans l’affaire de la footballeuse Kheira Hamraoui, qui a violemment été agressée dans la soirée du 4 novembre dernier, la femme d’Eric Abidal a demandé à être entendue par les enquêteurs.

Cette affaire, qui secoue le football français depuis une semaine, a pris une nouvelle tournure. Depuis la fin de la garde à vue d’Aminato Diallo, un temps suspectée sans qu’aucune charge n’ait été finalement retenue contre elle, une partie des investigations se concentre sur Eric Abidal. La puce utilisée dans le téléphone de la joueuse du PSG était au nom de l’ancien défenseur français, et, pour cette raison, le parquet de Versailles a confirmé en début de semaine que ce dernier, qui nie toute implication, pourrait être prochainement entendu.

Tout comme sa femme Hayet. Mais elle a pris les devants et «elle a, dès lundi matin, demandé au parquet de Versailles, par la voie de son conseil, à être interrogée afin de faire cesser la rumeur», a écrit son avocat, Me Nicolas Cellupica, dans un communiqué transmis mardi soir à l'AFP. Et d’ajouter qu’«Hayet Abidal n’a rien à voir avec ces faits».

Le parquet de Versailles avait indiqué que l’hypothèse d’une vengeance amoureuse de l’entourage d’Eric Abidal est «une piste envisagée parmi d’autres» en prenant le soin de préciser que «rien n’est fondé». Kheira Hamraoui a en effet évolué au FC Barcelone à une période où Eric Abidal était directeur sportif du club catalan et avait expliqué aux enquêteurs que sa puce de téléphone était «au nom de son ex», selon une source proche du dossier.

Les témoignages de l’ancien international et de son épouse pourraient permettre d’en savoir davantage sur la violente agression subie par l'internationale tricolore, qui avait été frappée par deux individus avec une barre de fer au niveau de jambes avant d’être conduite à l’hôpital où elle s’était vue poser des points sur sutures aux mains et aux jambes.

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