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Portugal : une équipe joue à neuf avec deux gardiens avant de déclarer forfait

Seuls sept joueurs de Belenenses sont revenus sur la pelouse après la pause. [DeFodi Images / Icon Sport]

Le club portugais de Belenenses, touché par les cas de Covid-19, n’a pu aligner que neuf joueurs samedi contre Benfica, lors d’un match du championnat du Portugal qui a été interrompu après la mi-temps.

Le «match de la honte». Voilà comment a été surnommé cette rencontre entre les deux équipes dont les images complètement incroyables font le tour du monde depuis samedi soir. Au stade Nacional de Lisbonne, l'équipe du quartier de Belem s'est en effet retrouvée dans une situation ubuesque à l'heure de recevoir l'un des trois géants de la Liga portugaise.

«C'était une honte de jouer ici ce soir», s'est emporté Rui Pedro Soares, président du Belenenses, après avoir rendu hommage à la dignité des «joueurs qui ont été contraints de jouer» samedi soir, lors d'une conférence de presse.

«Une page noire pour le football portugais»

Outre les nombreux joueurs positifs, l'entraîneur et plusieurs membres du staff techniques manquaient à l'appel, ce qui a poussé Belenenses à titulariser plusieurs jeunes joueurs de la réserve, ainsi qu'un gardien de but repositionné comme joueur de champ improvisé. A la pause, le score était déjà de… 7-0.

Seuls sept joueurs de Belenenses sont revenus sur la pelouse après la pause et l'un d'entre eux est resté au sol à la reprise. Constatant sa blessure, l'arbitre a été contraint de siffler la fin anticipée du match à la 48e minute de jeu, les lois du football disposant qu'aucun match ne peut continuer «si l'une ou l'autre équipe dispose de moins de sept joueurs.»

La décision de maintenir la rencontre malgré l'indisponibilité de nombreux joueurs en quarantaine a été vivement critiquée.

«C'est une page noire pour le football portugais», a estimé pour sa part Rui Costa, le président du Benfica, ajoutant que le Benfica, «tout comme le Belenenses a été obligé de jouer» pour respecter le règlement.

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