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Guerre en Ukraine : Earvin Ngapeth et les volleyeurs français refusent de disputer le Mondial en Russie

Earvin Ngapeth ne veut pas disputer le Mondial de volley-ball en Russie. Earvin Ngapeth ne veut pas disputer le Mondial de volley-ball en Russie.[Baptiste Fernandez/Icon Sport]

Le message est clair. Alors que la Fédération internationale de volley-ball aurait l’intention de maintenir le Mondial, programmé l’été prochain (26 août-11 septembre), en Russie, l’équipe de France, championne olympique en titre, et sa star Earvin Ngapeth ont fait savoir qu’ils ne participeraient pas à la compétition.

«Sans moi merci», a posté sur son compte twitter Earvin Ngapethn accompagné de plusieurs émojis rieurs. Ce message était une réponse à l’annonce du possible maintien du Mondial en Russie malgré la guerre menée en Ukraine. L’international tricolore a ainsi clairement affirmé sa désapprobation de se rendre dans le pays dirigé par Vladimir Poutine.

Dans son sillage, Eric Tanguy a également pris position et confirmé que la France ne jouerait pas la compétition, attribuée à la Russie en novembre 2018, si elle n’est pas délocalisée. «La sécurité de nos concitoyens est notre priorité et nous mettrons tout en œuvre afin de la garantir lors des compétitions nationales ou internationales. Dans ce contexte et à ce stade, la France ne participera pas au championnat du monde si son organisation était maintenue en Russie», a déclaré le président de la Fédération française de volley-ball dans un communiqué.

De son côté, la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a demandé, en fin de semaine dernière, aux fédérations internationales de relocaliser ou d’annuler les compétitions programmées en Russie et au Biélorussie, d'où sont parties une partie des troupes russes pour envahir l'Ukraine, dénonçant dans son communiqué une «violation de la trêve olympique» par les gouvernements de Russie et de Biélorussie. Pour l’heure, la Fédération internationale (FIVB) ne s'est pas prononcée sur le maintien de cette compétition ou sur sa délocalisation. Mais face à la pression, elle pourrait être contrainte de céder. 

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