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Rafael Nadal : qu’est-ce que le syndrome de Müller-Weiss dont souffre l’Espagnol ?

Rafael Nadal affronte Casper Ruud en finale de Roland-Garros. [Icon Sport]

Rafael Nadal, qui dispute la finale de Roland-Garros dimanche, est atteint du syndrome de Müller-Weiss, une maladie qui provoque des douleurs chroniques au pied.

Le champion espagnol, en quête dimanche d'un 14e sacre à Roland-Garros contre Casper Ruud, est touché depuis quelques mois par le syndrome de Müller-Weiss. A tel point qu’il a même évoqué la possibilité que la fin de sa carrière soit proche après sa victoire.

Le syndrome de Müller-Weiss est une pathologie très rare. Cette maladie provoque des douleurs aux pieds et surtout ne permet pas la pratique du sport à haut niveau. Ce qui pourrait donc pousser «Rafa» à prendre sa retraite prochainement.

Ce syndrome est une dégénérescence osseuse. Il est souvent observé chez les femmes entre 40 et 60 ans. Mais les hommes et les plus jeunes, et Rafael Nadal en est donc la preuve, sont également touchés.

A noter que la conséquence de cette dégénération peut aussi être de l'arthrose à long terme, elle aussi très douloureuse.

Reste désormais à savoir combien de temps le Majorquin pourra tenir. A 35 ans (bientôt 36), il doit observer du repos dès que la douleur est trop forte. Le reste du temps, il doit se reposer sur des anti-inflammatoires ou l'injection de cortisone pour supporter la douleur.

Après sa victoire contre Novak Djokovic, il s’est d’ailleurs confié au sujet d’une possible retraite à cause de ce syndrome. «Je suis très clair à ce propos, a-t-il expliqué. Je suis assez vieux pour ne pas cacher des choses. Je ne sais pas ce qui peut arriver après ici, j'ai ce que j'ai au pied. Si on n'est pas capable de trouver une solution, ça va devenir super difficile pour moi. Je profite juste de chaque jour où j'ai la chance d'être là, sans trop penser à ce qui peut arriver dans le futur. Bien sûr je vais continuer à me battre pour trouver une solution, mais pour le moment, on n'en a pas. Les trois derniers mois et demi n'ont pas été faciles pour moi, c'est la seule chose que je peux dire. A Rome (élimination en huitièmes de finale mi-mai avec une douleur extrême au pied, ndlr), je n'avais pas mon médecin. Avec le médecin ici, vous pouvez faire des choses qui aident. Ce n'est pas le moment de parler de ça, mais je fais tout ce que je peux pour essayer de jouer ce tournoi dans les meilleures conditions possibles. Je ne sais pas ce qui peut arriver après honnêtement.»

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