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Tennis : une jeune fille rouée de coups par son père à l’entraînement (vidéo)

Pour se justifier, l’homme aurait indiqué que sa fille refusait de s’entraîner. Pour se justifier, l’homme aurait indiqué que sa fille refusait de s’entraîner. [Pierre Costabadie/Icon Sport]

Une jeune joueuse de tennis a été violemment frappée par son père lors d’un entraînement sur un court à Belgrade (Serbie). Alors que les images, qui sont susceptibles de choquer, ont fait le tour des réseaux sociaux, l’homme a été arrêté par la police serbe.

Des images choquantes. En marge d’un entraînement sur un court en terre battue à Belgrade (Serbie), une jeune fille d'origine chinoise a été violemment rouée de coups par son père. Ce dernier a commencé avec un premier coup de pied à la hanche de la joueuse. Il a ensuite porté deux claques derrière la tête de sa fille âgée de 14 ans avant de lui donner un nouveau coup de pied dans la cuisse.

Et il n’en est pas resté là. Alors que la demoiselle reste sans réaction face à cette pluie de violents coups, l’homme a relevé par la veste sa fille qui s'était assise sur un banc avant de la projeter au sol et de lui donner de nouveaux coups de pieds.

La scène a été filmée par des témoins et postée sur les réseaux sociaux, où elle a été vue des millions de fois, suscitant de nombreuses réactions, notamment de la part du monde du tennis. «C’est horrible», s’est insurgé sur son compte Twitter le Suisse Stanislas Wawrinka. «C’est absolument inacceptable. Horrible. Pas d’autre mot. Nous devons éradiquer toute forme d’abus sur les enfants, qu’ils soient physiques ou psychologiques», a déploré, de son côté, l’entraîneur Patrick Mouratoglou. La mère d’Andy Murray, qui est également coach, a elle demandé à la fédération internationale de tennis de se saisir de cette «horrible exemple de violence physique parentale dans le tennis de jeunes».

Si la date de cette agression n’est pas connue, l’homme aurait rapidement été arrêté par la police serbe et placé en garde à vue, selon plusieurs médias serbes. Citoyen chinois de 50 ans et père de la jeune fille, il aurait été entendu par la justice serbe et aurait reconnu les faits. Pour se justifier, il aurait expliqué que sa fille refusait de s’entraîner et que ce type de traitement était autorisé en Chine. Maintenu en détention provisoire pour éviter tout risque de fuite, il encourt entre deux et dix ans de prison.

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