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Football : deux dirigeants de la société Sportingsols condamnés à six mois de prison avec sursis après la mort d'un bénévole

Ballon foot Ligue 1 illustration La société Sportingsols a été condamnée pour le délit d'homicide involontaire après un match de Ligue 1. [SEBASTIEN BOZON / AFP]

La société Sportingsols et deux de ses dirigeants ont été condamnés, ce lundi 21 novembre, pour homicide involontaire et travail dissimulé en marge d’un match de Ligue 1.

Deux dirigeants de la société Sportingsols, chargée de l'entretien de la pelouse du stade du Moustoir à Lorient, ont été condamnés, ce lundi 21 novembre, à six mois de prison avec sursis après la mort accidentelle d'un bénévole en marge d'un match de Ligue 1 en 2020.

Yohann Essirard, 36 ans, membre de la famille d'un employé de cette entreprise, avait été tué sur le terrain du stade peu après le coup de sifflet final d'un match de Ligue 1 opposant Lorient à Rennes en décembre 2020. Il a participé au déploiement d'un portique chauffant sur la pelouse pour la traiter lorsque ce dernier l'a écrasé.

Exécution d'un travail dissimulé

Pour chaque match, trois salariés de Sportingsols étaient chargés de l'entretien de la pelouse et pouvaient inviter chacun un proche, qui avait le droit de fouler la pelouse lorientaise pour aider à la remise en état du terrain.

Les deux directeurs généraux de Sportingsols, Robert Jobard et Loïc Paul, étaient poursuivis par le tribunal correctionnel de Lorient pour «mise à disposition de travailleur, d'équipement de travail sans information ou formation», «mise à disposition d'équipement ne permettant pas de préserver sa sécurité» ainsi que pour «exécution d'un travail dissimulé».

Ils ont été condamnés, ce lundi 21 novembre, à six mois de prison avec sursis et onze amendes de 500 euros (une par salarié partie civile, dont la veuve du bénévole décédé). Poursuivie quant à elle en tant que personne morale pour homicide involontaire, la société Sportingsols a été condamnée à 90.000 euros d'amende pour le délit d’homicide involontaire et 22.000 euros (onze fois 2.000 euros) pour les infractions au Code du travail.

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