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F1 : pour Lewis Hamilton, «le sport a la responsabilité de toujours s'exprimer sur des sujets importants pour sensibiliser l'opinion»

Le pilote Mercedes est bien connu pour ses prises de position. [Leonhard Foeger/File Photo / REUTERS]

Alors que la Fédération internationale de l'automobile interdit désormais tout «commentaire politique, religieux ou personnel» sans son accord, Lewis Hamilton a répondu que «le sport a une responsabilité - celle de toujours s'exprimer sur des sujets importants pour sensibiliser l'opinion».

La liberté d'expression en danger dans le monde de la Formule 1 ? «Rien ne m'enpêchera de parler des choses qui me passionnent et des problèmes qui existent», a assuré le sextuple champion du monde de la discipline Lewis Hamilton, réagissant à la nouvelle politique de la FIA, qui interdit les commentaires «politiques, religieux ou personnels» sans son accord. 

«Le sport a une responsabilité - celle de toujours s'exprimer sur des sujets importants pour sensibiliser l'opinion, en particulier lorsque nous voyageons dans tous ces endroits différents», a poursuivi le Britannique de 38 ans, qui s'exprimait en marge de la présentation de la nouvelle Monoplace Mercedes pour cette saison. 

Nouveau règlement polémique

En décembre dernier, dans une mise à jour de son Code sportif international (CSI), la Fédération a interdit au nom du principe de neutralité les «déclarations» et «commentaires» politiques, religieux et personnels, notamment de la part des pilotes, sauf «approbation préalable par écrit de la FIA» ou de l'ASN, l'Autorité sportive nationale du pays en question. 

Une décision, évidemment décriée, mais qui «ne surprend pas» Lewis Hamilton. «Je vais continuer à dire ce que je pense», a martelé le pilote, bien connu pour ses prises de position et ses engagements, notamment contre le racisme

En 2020, sur le podium du Grand Prix de Toscane, le Britannique avait par exemple revêtu un tee-shirt appelant à «arrêter les flics qui ont tué Breonna Taylor», une femme noire tuée par la police dans son appartement aux Etats-Unis. Cet acte avait déjà conduit la FIA à revoir ses règles protocolaires lors des cérémonies d'après-course.

Le patron de la F1, Stefano Domenicali assurait de son côté, début février, que la Fédération «ne bâillonnera jamais personne». 

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